Moi, Pistache, bel amazone à front bleu

trop beau j adore

Très belles photos ! Il fait plaisir à voir dans son arbre.

Très jolies photos , je n'arrivais pas à le trouvé sur la première , mais tu n'as pas peur qu'il s'envole et ne revienne ?

Merci !!
 
Oui, c'était un peu un caméléon dans ces arbres très verts (couleur exactement la même que les feuilles du cerisier. Parfois, on savait où il était, mais on ne le trouvait quand même pas !). Camouflage parfait !
 
Coco, il n'y a jamais 0 risque. On avait bien sûr très peur dès qu'il se tournait vers le bas  : d'un côté, en haut : colline devant la maison, risque limité de l'autre, en bas, forêt en contrebas, donc il pouvait aller très très haut dans les arbres de ce côté là!!. Par contre, étant entourés d'arbres, le risque d'aller très loin était plus limité, cela fait une barrière naturelle, et freine ou dévie un vol en ligne droite, type "panique".
Risque limité de fuite définitive donc, mais ... risque bien présent malheureusement  
 
Eh oui ... c'est malheureusement arrivé.
Mélange d'horreur, de douleur et de honte.
On vous racontera ça quand on aura récupéré un peu  
Pour que cela serve à d'autres et que chacun ne croit pas que c'est juste génial, facile et sans risque.

Je me souviens avoir lu et je pense que c'était toi , vous aviez perdu 2 oiseaux et les avez récupés avec beaucoup de mal , l'un était guêté par un oiseau de proie , c'est bien ça ??

Oui, c'était bien nous avec Fidji et Litchi. C'était un accident (pas au cours de séance de vol libre, mais d'une chute de la cage lors d'un transfert : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Mais cela ne nous a pas servi de leçon.
Pistache a aussi fugué !!
A trop vouloir leur bonheur, parfois
 
Fred vous expliquera ça ce soir, moi, je ne peux pas, je suis trop fatiguée ...

Comme je suis heureuse de revoir Pistache, d'après se que je crois lire elle vous a joué un petit tour!!!!
bien sur elle est très heureuse dans les arbres et de se retrouver si près de la nature, mais comme tu dis le risque zéro n'éxiste pas, j'attends la suite de cette aventure qui à première vue c'est bien terminée mais qui vous a certainement bien paniqué bisous et à bientôt pour les nouvelles

Je n'osais pas poser de questions , j'avais peur d'une mauvaise réponse.

pas besoins de tailler les arbres il s'en charge mais de se faire la malle aussi , maintenant vous connaissez la raison pour laquelle je ne le pratique pas , car à un moment donné c'est ce qu'il arrive toujours, mais vous l'avez retrouvé autrement vous n'en auriez pas parlé aussi facilement

Oui, mesdames, je ne vous ferais pas languir comme Fred sait si bien le faire
 
L'histoire se termine bien.
 
Et c'était une expérience très enrichissante pour nous, et pour Pistache.
Pour ce qui est des escapades, bien que celle-ci était "coton" et plus longue que "prévue", encore une fois, cela fait parti de l’apprentissage : je ne pense pas qu'il soit arrivé que quelqu'un pratique le vol libre sans qu'il y ait eu escapade et/ou sueur froide.
Je pense que c'est une étape obligatoire, voir même nécessaire. Mais cela n'engage que moi.
 
Il ne faut pas rêver, un oiseau qui a des ailes vole.
Penser que l'on peut tout contrôler est une aberration.
Il faut pouvoir mesurer, limiter et supporter ces risques.
Mais encore une fois, Fred vous expliquera mieux que moi le pourquoi du comment

Tout est bien qui fini bien donc.

Bah, tu t’es pas mal débrouillée Alex (merci !).
Bon, c’est vrai par contre que tu m’as coupé l’herbe sous les pieds en racontant la fin avant le début
Pas grave, on ne va pas remettre le même couvert à chaque fois
 
Donc, pour ce qui est du vol libre et des escapades, comme le dit Alex, pour nous, cela fait parti malheureusement d’un passage obligé. Il est quasi-impossible d’y échapper.
Cela fait parti des imprévus à calculer, dimensionner et préparer.
 
Ce n’est bien sûr pas agréable du tout, ni pour nous, ni pour l’oiseau, mais, comme qui dirait : « chat échaudé craint l’eau froide ».
Je m’explique.
 
Tout d’abord, pas besoin de revenir sur les causes et situations qui peuvent entraîner un envol non contrôlé par l’éleveur, mais aussi par l’oiseau : stress, accident, mauvaise manipulation, jeu, envie etc… mille et une occasions pour notre protégé d’échapper à notre contrôle. Et ne rêvez pas, une fois qu’il a décollé, sans obstacles, vous ne pourrez le contrôler contre sa volonté.
 
Dans ce type de situation (qui n’est pas du vol libre en tant que tel, mais plutôt du vol « contraint »), le tout est de faire en sorte que sa volonté soit dans un premier temps de ne pas s’éloigner, de rester proche de son protecteur, et dans un deuxième temps, de revenir !
 
Le premier peut être le plus simple dans un environnement favorable (le nôtre), avec une bonne relation de confiance établie entre le fugueur et son protecteur (notre cas j’espère), et un oiseau de tempérament serein.
Beaucoup plus difficile dans un contexte défavorable (un des trois paramètres défaillant). C’est souvent à cette étape que l’on perd son oiseau (hors accident bien sûr).
 
Pour l’envie de revenir, cela dépend plus du tempérament de l’oiseau, de son éleveur, et de son expertise en vol.
Ce n’est pas plus facile que le premier point, mais avec de la patience, on finit en général par avoir gain de cause (faim, confort, câlin, arrivée de la nuit etc…).

Dans notre cas, le plus dur et le plus long a toujours été la phase technique du retour.
Et oui ! Il est beaucoup plus facile pour un débutant en voltige de décoller que d’atterrir !!

Ce n’est pas l’envie qui manquait à Pistache de descendre nous rejoindre, mais plutôt un frein « psychologique » : la peur de se lancer dans le vide.
 
Donc, tant qu’il n’a pas cette dextérité, le vol libre peut être douloureux, et pénible (pour tout le monde).
C’est d’ailleurs le chien qui se mort la queue, car, pour acquérir cette dextérité, il faut de l’entrainement en « réel » (rien à voir par rapport au rappel en intérieur avec faible dénivelé), et il faut donc passer par ces moments de stress, que l’on veut naturellement à tout prix éviter !
 
Cela a toujours été, lors de nos diverses mésaventures, le point bloquant d’un retour rapide à une situation « normale » (présent dans celles de Fidji et Lichti, mais je n’avais peut être pas beaucoup appuyé sur cet aspect dans le récit).
J’essaierai de le mettre plus en évidence dans celui de Pistache.
 
Alors, pourquoi « chien échaudé craint l’eau froide » ?
Pas pour nous, qui ne craignons pas l’eau froide, mais pour Pistache.
Vous le verrez aussi dans son récit.
 
En résumé donc, à ne pas reproduire à moins d’avoir l’environnement, l’oiseau, l’éducation et la chance qui conviennent parfaitement à cet entreprise périlleuse.
Un seul maillon manquant et c’est la catastrophe assurée !
Même avec tous ces éléments, le risque demeure, il faut en avoir conscience.
 
Mais dans mon cas, je n’arrive pas à me résoudre de laisser un oiseau dans une cage ou volière aussi grande soit elle.
C’est pour moi un membre à part entière de notre famille (comme les autres animaux du reste, facile avec les chats, un peu plus difficile à pratiquer avec les poissons, mais j’y réfléchis, un futur projet  ).

C’est un peu comme si je contraignais plus tard mes enfants à rester cloîtré dans notre maison, sous prétexte que le monde extérieur est plein de dangers (et pourtant, quelle angoisse devant ce monde de plus en plus fou !).
 
Pour Fidji et Litchi, on a stoppé le vol libre car non compatible avec leur tempérament actuel (on y reviendra peut être plus tard).
On pensait alors leur faire plaisir en les mettant dans une plus grande volière.
Tel n’était pas le cas. Il préférait rester avec nous. A leur guise.
 
Pour les calos, c’est un peu différent. Etant EPP et pas suffisamment apprivoisées à ce jour, le risque est bien trop grand.
Ils auront donc pour l’instant une grande volière (10m2 extérieur + 2m2 intérieur).
Mais qui sait, un jour peut être ??
 
ATTENTION, nous sommes d’éternels débutants, surtout en vol libre, donc ne rien prendre à la lettre de tout ce monologue.
La seule chose à garder en tête est : DANGER.
A ne surtout pas reproduire chez vous !!
 
En espérant que cette expérience servira un petit peu

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A suivre donc l’escapade de Pistache, quand Fred aura un peu de temps


Message posté par Alex de la part de Fred

Voici donc le récit de la petite escapade de Pistache :
(attention, encore gros pavé dans la marre, beaucoup moins drôle parce que vous connaissez la fin, et toujours aussi indigeste )
 
Il y a quelques jours, comme tous les soirs, après ma journée de travail et après une bonne petite séance de gratouilles vivifiantes, je sors dehors avec Pistache, patte dessus bras dessous.
 
On se promène toujours un peu ensemble avant que je ne le laisse tranquille sur un arbre.
Cela permet de discuter un peu, de le mettre en confiance, et de mieux s’imprégner de son environnement.
 
Suit une petite séance de vol de mon bras vers un arbuste, histoire d’échauffer un peu sa musculature, et qu’il ne se la froisse pas lors d’une envolée effrénée.
Cela permet aussi de travailler ses atterrissages, loin d’être précis.
 
Enfin, je décide de poser Pistache sur un arbre, très proche de mon chantier actuel.
J’ai du travail, et Pistache aime bien me parler tout en jardinant, et en me regardant m’échiner, souffler, et grogner.
Je le surprends même à rire lorsque je jure après une nième blessure, causée par ma trop grande expertise en bricolage, ou plutôt mon envie pressante d’en terminer.
Bien heureusement, il n’a pas encore entrepris de répéter ces jolis noms d’oiseaux que je me lance en guise de satisfaction du travail … bien fait …
 
Cet arbre, il le connaît très bien puisqu’il s'est décidé à lui faire une coupe à la mode « mondial 98 », à la « Barthez » (pourtant, à cette époque, son équipe nationale favorite s’était prise une fessée ... et 1, et 2 , et 3 … 0).
Voir les photos plus haut l’ébauche de cette fameuse coupe
 
J’élève donc le bras pour le mettre sur une branche, mais celles-ci sont assez hautes et l’exercice n’est pas aisé. Et 1 et 2 et je rate mon coup, Pistache s’agrippe mal avec son bec, glisse, et plutôt que de s’étaler lamentablement sur le sol ou de me blesser avec ces griffes, préfère s’envoler.
 
Ce n’est pas la première fois.
Il atterrit tant bien que mal sur un arbuste en contrebas, à 4 ou 5 mètres du sol.
Pas de soucis, c’est prévu, et je pars le chercher.
 
Mais monsieur a l’air d’apprécier cette place, et ne semble pas décidé à descendre.  
Ah oui, sauf que je ne peux pas bien surveiller Pistache de là ou je suis.
Je négocie la descente, je ruse, je feinte, mais rien à faire.
Il me tourne le dos et monte de plus en plus haut !

L’arbuste étant trop fragile pour supporter le poids de ma joie de vivre accumulée, je me résous donc à le laisser là, quelques minutes, non sans lui attribuer mentalement quelques uns de ces fameux petits noms d’oiseau.
 
Vexé que j’abandonne la partie si vite, Pistache m’appelle et mime de nombreux décollages en ma direction. Mais je suis plus bas que lui, et à une distance qui semble l’impressionner.
Et au cours d’une tentative dès le début avortée, se penchant trop en avant, il vacille et tourne sur la branche, et se retrouve à l’envers.
Afin d’éviter la chute, il se lâche, se retourne et s’envole à nouveau, pour atterrir dans un arbre qui surplombe le garage, à quelques dizaines de mètres, encore plus haut.
 
Alex et les enfants me rejoignent. Goût amer d’une scène stressante déjà vécue.
Je me prends bien sûr quelques reproches bien assaisonnés.
 
Je monte sur le garage, l’arbre n’est pas très costaud.
Mais cet arbre est celui de Crystal, qui a fait de ce toit terrasse son domaine.
Elle y monte et descend par cet arbre. Impensable de le laisser là !
 
J’entreprends donc de l’escalader, j’arrive à moins d’un mètre de Pistache, mais impossible de monter plus haut.
Je suis en mauvaise posture, à l’équilibre, je tiens à la force des bras, et les branches sont devenues trop fines.
Mes vingt ans m’ayant quitté depuis au moins autant, je sens que je ne pourrai tenir longtemps.

Je l’appelle, le supplie, et il descend.
Lentement, mais il descend.

Il est à portée de main, je touche sa patte, je n’en peux plus, mes forces me lâchent.
Muscles tétanisés, dans un dernier élan, je tente de l’attraper, mais une branche cède, et je me retiens à sa branche.
La secousse le déséquilibre, il vacille, et s’envole à nouveau !

Si près du but, je l’avais à portée de main, je l’avais touché !
Quelle rage, quelle déception.
 
Le désespoir m’envahie furtivement, dans la panique, on n’a pas pu le suivre des yeux.

Mais on se ressaisit, et nous repartons à sa recherche.
Il ne doit pas être loin. Il ne peut pas être loin !
On essaye de se persuader, d’y croire encore.
 
On s’éparpille. On l’appelle.  
Rien.
On l’appelle encore.
Juste le silence.
 
On décide alors de rentrer les chats. On ne sait jamais. Autant écarter ce risque.
 
On se sépare à nouveau, et on continue nos cherches, sans relâche.
 
Puis, au bout de 30 minutes interminables, un petit « coco » vient nous chatouiller les oreilles.
Timide, lointain. On se demande si on n’a pas rêvé.
Est-ce un des enfants qui l’imite ??

Non, un deuxième, aussi faible, par là, de l’autre côté de la maison. Vite. On se rue.
On le cherche, on l’appelle.

Ça y est, on l’entend dans un pin, mais on ne le voit toujours pas.
On sait qu’il est maintenant trop haut : plus possible de monter à sa rencontre. Las !
 
Et rebelote, en tentant de nous rejoindre, d’arbre en arbre, la scène va se répéter une dizaine de fois, pendant 3 heures durant, en tournant tout autour de la maison.
Et chaque fois qu’il nous tourne le dos sur sa branche et regarde du mauvais côté, nos cœurs battent la chamade : s’il s’envole par là, il passe chez les voisins, qui ont chiens, chats, et autres monstres certainement ravis de pouvoir gouter à cette belle victuaille très colorée.
 
La nuit tombe.
Aucun progrès.
Bien au contraire : il est rendu maintenant à la cime des pins, à 15 ou 20 mètres du sol.
Il ne s’éloigne pas de la maison, il continue à rester en contact avec nous, mais aucune solution ne se présente à nous pour pouvoir le récupérer.
 
Une évidence pointe alors le bout de son nez : il ne rentrera pas dormir cette nuit à la maison, en sécurité !
 
Et le pauvre Pistache, effrayé, affamé, assoiffé, nous appelle … de moins en moins … jusqu'au murmure.
 
Il fait maintenant nuit noir.
Je reste un peu avec lui, à essayer de le rassurer.
On laisse la lumière de dehors allumée, pour lui, pour qu’il panique moins et qu’il puisse se guider en cas de chute ou d’envol.
 
Je rentre me coucher.
Essoré, lessivé, anxieux, vidé, mais espérant qu’il ne soit pas dérangé en pleine nuit par un habitant de l’arbre, ou un prédateur en quête de repas.

On ne retournera pas le voir afin de ne pas le réveiller … s’il dort.
 
Je mets mon réveil aux aurores. Je me lève, la tête et les membres lourds, douloureux, fatigué d’une nuit trop courte et tourmentée.
 
J’enfile quelques vêtements à la hâte, retourne bien vite sous l’arbre de Pistache, et l’appelle.
Rien.

Je le cherche des yeux, mal réveillés, je ne le trouve pas.
 
A force, il faut se rendre à l’évidence : plus de Pistache dans l’arbre !
 
Que s’est-il passé ? J’essaie de comprendre, je n’arrive pas à réfléchir, je cherche par terre des traces, que j’espère ne pas trouver.
 
Soudain, horreur, effroi, là, à quelques mètres, un tas de plumes !
Mon dieu, que s’est-il passé ?
 
Je m’approche, à reculons, persuadé de trouver la dépouille de notre bien aimé, et découvre … un tas de feuilles mortes.

Ouf. Soulagé.
Je m’appuie contre le tronc de l’arbre, reprends mes esprits, et ma quête.
 
Je ne peux crier, il est trop tôt.  
Et puis s’il dormait encore ?

Je marche, tel un somnambule.
Je ne sais plus où chercher.
 
Un bruit.

Je tends l’oreille.

« coco, ça va coco »

Quoi ? Ai-je bien entendu ?
Est-ce la fatigue qui me joue des tours ??

« Coco » « coco ».

Ah, mais d’où cela vient il ?  

Je n’arrive pas à repérer de quelle direction sont lancés ces appels !!!
 
Je contourne la maison, et là, bonheur ultime, j’entends un magnifique « coco », clair, distinct, proche.

Il est dans cet arbre, caché.
Je sais qu’il est là.

Je m’assoie.
Je me calme.


Quand je le vois s’ébrouer, tout penaud.

Enfin.
 
Il me regarde et me parle, du haut de son pin majestueux.
 
Enfin.




Depuis la veille, nous n’avons pas progressé.
Sauf que son envie de me rejoindre semble bien plus forte, le submerger.
 
Les tentatives reprennent et se multiplient.

A l’inverse d’hier, il amorce de légères descentes entre chaque arbre.
 
C’est long, très long.
 
Il est déjà dix heures.
 
Dans un dernier vol, il atterrit dans le pin juste au dessus de l’arbre de Crystal.
Je remonte sur le toit du garage.

Il arrive à descendre de branche en branche, tant bien que mal, et termine sur l’arbre de Crystal, à nouveau à ma portée.
 
Je monte dans l’arbre, fermement décidé cette fois de ne pas laisser passer cette deuxième chance.
 
Il est onze heures.

Il est sur mon bras.
 
Pistache a fait une fugue de 16 heures.
 
Après de gros câlins, je le ramène dans sa véranda.
Repu et abreuvé, il dormira 4 heures d’affilés.
 
Il n’avait apparemment pas dormi, et certainement paniqué toute la nuit.
 
Les 3 jours suivants, il refusera de sortir dehors.

Puis, petit à petit, à force de réconfort, il nous accompagne de nouveau, mais réclame plus de temps sur nous et moins dans les arbres !!
 
Cette expérience lui a certainement appris que seul, dehors, on n’était pas si bien.

Qu’on ne se sentait pas en sécurité.

Que l’on ne pouvait pas se nourrir et s’abreuver.
 
Pistache ces derniers temps rechignait un peu à rentrer.
Il voulait prolonger ses sorties.
Il lui arrivait de me faire poireauter de longues minutes.

Depuis cette aventure, plus aucun souci pour le rentrer.  
Je l’appelle.
Il vient illico
 
Fred

Y sont vraiment chouette tes récits! je me prend dedan et j'imagine tout!     

T'en fait voir Pistache!
Faut être quasis cascadeur pour le ravoir  

L'histoire aura tout de même eu du bon au final si il a compris que dehors seul c'était moins confortable qu'avec toi

il faudrait réfléchir un peu , tu ne t'es pas pris pour pistache !!!a ton age est-ce sérieux de grimper sur un arbre???
la j"ai lu l'histoire toute entière puisque je connaissais la fin heureuse,merci Alex de nous l"avoir révéler, cela m'a permis de bien rire en lissant les fait , maintenant prudence !! bonne journée à vous

Merci Anne-Marie, Charlotte et Rachel
 
Rachel, je n'ai pas le choix. On est entouré de pins, trop proches de la maison.
Vu le prix par arbre pour le faire faire par un professionnel (1000 à 2000 euros par arbre !!), je ne vais avoir d'autre choix que d'y monter pour au minimum les élaguer, voir les tronçonner par le haut pour les enlever entièrement (trop proches pour les faire tomber).
Bon, je vais acheter un harnais pour jouer la sécurité, parce qu'à 15-20 mètres du sol   mais vrai que j'aimerai bien avoir des ailes comme Pistache !
 
Bon week-end à tous.
 
Fred

Quelle aventure Pistache !!!!! je me suis plongée dans la lecture et moi aussi j'ai eu l'impression d'avoir participé à ton aventure , la prochaine fois tu vas un peu moins haut pense à Fred, Alex et les enfants ils ont du passer une nuit bien agitée que cela te serve de leçon tu as du avoir bien peur la haut toi aussi!!!! et promis ne recommence plus:lol: 

.

Merci Topaze. Il ne recommencera certainement pas tout de suite, mais d'ici quelque temps ... quand les souvenirs seront lointains ?? En espérant qu'il aura progressé et qu'il saura bien amortir des descentes ce jour là !!


Pistache après sa fugue, pris par Alex avec son téléphone, à travers une vitre :
 
 
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Alex m'a précisé qu'il avait dormi profondément au moins 4 heures de suite, mais aussi qu'il était resté vaseux et très calme toute la journée
 
Fred

Encore une histoire palpitante et qui finie bien heureusement.
Peut etre que ça lui aura servi de leçon qui sait.

Et voilà une merveilleuse histoire ,si bien raconté , je suis sans doute trop sentimentale , car au long du récit je n'ai fait que pleurer tellement ça remue les souvenir de la perte de ma douce Jade toujours dans mon cœur !!! Sauf que Pistache t'ai revenue !!! Mais ma merveilleuse petite Jade n'est jamais revenue !!! Alors oui comme une madeleine j'en pleur à chaudes larmes ! de plus c'est si bien récite avec autant d'amour , j'en suis vraiment heureuse pour vous tous et te souhaite le plus long et grand bonheur avec et tous ensemble en famille .
      

Quelle histoire !!! Soulagé que vous soyez réunit à nouveau.
Tu as loupé ta vocation dans l'écriture ;-)

Alors Pistache tu as repris tes esprits ,plus de bétises j'espère que tu n'es pas dans le coup d'avoir mis un petit tas de feuilles qui à fait croire à Alex et Yann que cela était un tas de plumes dans quel état tu les mets !!!! alors maintenant tu fais du rase motte pas plus de 2 mètre de hauteur sinon j'arrive pour te remonter les bretelles:lol:  biz

repos bien mérité pour ce bel emplumé, quelle aventure et d'émotion

qu elle histoire heureusement qu il la rattrape

quel plaisir de lire tes recits Je me laisse tellement emporter par l'histoire que j'en ou lierai d'en tirer les lecons Tu penses que le principale obstacle au retour serait la peur de redescendre Cela me donne une idee Ma salle de taekwondo fait 400m2 et a un plafond a 8m de haut Je pourrais peut etre m'en servir pour entrainer mes kaks ? encore merci pour te recits si poignant

désolé pour toutes les fautes de frappes J'ecrit de mon smartphone

Bonjour et merci à tous.
 
Pour le frein essentiel au retour, oui, mais pour des oiseaux qui ont eu les ailes coupées et donc en général pas à l'aise avec le vol ou craintif à ce niveau là, ou des oiseaux pas habitués du tout à du vol "long distance". Pour des kak, tellement speed et habiles, pas certain que le problème soit de ce côté là.
 
Pour la salle, c'est une excellente idée pour les entraîner au rappel au niveau volume. Mais es-tu bien sûr qu'elle est "étanche" ? Il en leur faut pas grand chose pour se faufiler, ces petits coquins là
 
Par contre, pour le choix de l'espèce, les kakariki, bien que très proches et très facilement apprivoisable, même EAM, je ne sais pas si je me risquerais à faire du vol libre avec eux. Et surtout pas en groupe.
Pour moi, ils sont trop curieux, trop indépendants et trop débrouillards pour cette pratique.
Ils reviendront peut-être les premières fois, mais j'ai peur qu'ils ne veuillent plus rentrer assez vite.
D'autre part, ils sont très vulnérables à de nombreux prédateurs.
 
A la rigueur, tenter avec le plus dépendant et "pot-de-colle", si tu as. Et encore.
 
Peut-être demander à Christophe son avis. Il avait tenté avec le sien, mais il me semble qu'il avait abandonné.
Sinon, les avis des spécialistes du site de Joël seront certainement plus précis et justes.
 
Bon dimanche à tous.
 
Fred

merci de ta reponse Oui sur mes deux kaks eam une est tres pot de colle elle me lache pas lol La salle est parfaitement close si je veux fermer toutes les fenetres Deja si je la laisse voler dans ce volume elle fera de l'exercice (hors presence des élèves bien sur) sinon je n'ai pas la chance d'avoir de gros perroquets donc je vais garder mes calos, ondulees, kaks et bourkes dans les volieres si les risques sont trop grand Vivement la retraite que j'adopte des perroquets Bon dimanche et encore merci de nous faire partager tes aventures

topaze a écrit:

Alors Pistache tu as repris tes esprits ,plus de bétises j'espère que tu n'es pas dans le coup d'avoir mis un petit tas de feuilles qui à fait croire à Alex et Yann que cela était un tas de plumes dans quel état tu les mets !!!! alors maintenant tu fais du rase motte pas plus de 2 mètre de hauteur sinon j'arrive pour te remonter les bretelles:lol:  biz

Rectification, bien entendu il faut lire Alex et Fred, Yann n'a rien à voir dans l'histoire:lol!: 

Comme je comprends la tristesse de Topaze d'avoir dû laisser son Pistache si beau, maintenant elle doit être complètement rassurée, avoir une telle correspondance avec sa maîtresse c'est vraiment super. Fred et Alex sont vraiment les maîtres rêvés après Topaze que pouvait avoir Pistache.
Et personnellement j'en redemande des nouvelles

topaze a écrit:

topaze a écrit:

Alors Pistache tu as repris tes esprits ,plus de bétises j'espère que tu n'es pas dans le coup d'avoir mis un petit tas de feuilles qui à fait croire à Alex et Yann que cela était un tas de plumes dans quel état tu les mets !!!! alors maintenant tu fais du rase motte pas plus de 2 mètre de hauteur sinon j'arrive pour te remonter les bretelles:lol:  biz

Rectification, bien entendu il faut lire Alex et Fred, Yann n'a rien à voir dans l'histoire:lol!: 

oui ne vous méprenez surtout pas  

Des petites nouvelles de Pistache.
Il va très bien.
 
Il a passé 1 semaine avec ma belle-mère et cela s'est très bien passé.
On est resté ensembles quelques jours, puis on lui a laissé.
Il l'a accepté assez rapidement,  et au bout de quelque jours, réclamait de se promener avec elle, quand on était pas là. Bien sûr, quand on est revenu, il est redevenu un peu moins proche d'elle.
Sacré bambins, ils font bien selon leur intérêt
 
Sinon, il nous a fait encore 2 fugues (jamais 2 sans 3), mais revient de plus en plus vite, et va de moins en moins loin et haut.
Hier, lors de sa troisième fugue, pour la première fois, il a réussi à descendre volontairement d'un arbre en volant (vol "amorti"). Il progresse enfin de ce côté là. Ce n’est pas gagné, c'est long, mais on ne désespère pas. Il va bien finir par être à l'aise en vol !
 
Pour le reste, il est toujours aussi pipelette et à l'aise dans ses tiags.
Il dit quelque nouveaux mots (bonjour Fred, ouai, non merci, tu viens etc...).
Il est toujours aussi adorable et câlin.
La seule avec qui c'est moyen, c'est Alex.
Il accepte rarement qu'elle le touche, pourtant elle le nourrit souvent. Je crois qu’il est jaloux d’elle (vis-à-vis de moi).
De mon côté, je peux faire vraiment ce que je veux avec.
Enzo et Matys peuvent aussi le caresser et jouer avec. Mais pas plus.
Pour Kiljia, on évite. Vu comment elle traite les petits de Crystal, comme elle est capable d’aller le voir sans nous prévenir, c’est bien trop dangereux, et on lui interdit tout contact physique (elle discute avec lui à distance, c’est tout).
 
A + pour d’autres news,
 
Fred

Coucou Pistache, j'arrive ,j'arrive mais tu sais j'ai toute la famille à la maison et je peux t'assurer que moi je n'ai plus la force de monter aux arbres   alors tu as fait encore une petite escapade pas trop haut ni trop loin cette fois si pour faire plaisir à Fred et Alex car la première escapade n'a pas été si simple, d'après Fred tu ne fais pas beaucoup de calins à Alex si j'ai bonne mémoire tu avais dèja une préférence pour Monsieur à la maison même si tu y as passé peu de temps et qu'il a fallu te mettre à la fin dans la chambre d'amis à cause des petits problèmes de santé mais j'ai fini par te trouver une famille merveilleuse qui prend bien soin de toi , je pense très souvent à toi et regarde la vidéo que Fred et Alex m'ont fait parvenir ,

tu transmets à Alex et Fred ainsi qu'aux enfants de gros bisous, à bientôt Pistache et soit bien sage   

Oh topaze, j'ai des frissons à chaque fois que je te lis sur ce post.  

Quel fugueur !!! heureusement que tu arrive encore à l'attraper quand il revient!