|
| trafic et braconnage | |
| | Auteur | Message |
---|
pioupiou87 Membre d'Honneur
Messages : 10273 Date d'inscription : 05/04/2011 Age : 38 Localisation : Limousin
| Sujet: trafic et braconnage Jeu 2 Juin 2011 - 21:41 | |
| Cameroun - Boumba et Ngoko : Arrêtés pour trafic de perroquets Ecrit par Sebastian Chi Elvido 22-05-2008 Atangana Roger et Onana Ignace entretiendraient un vieux réseau. Deux braconniers présumés qui seraient spécialisés dans la capture et le trafic des perroquets gris à queue rouge viennent d’être arrêtés. Cette action a été menée d’une manière conjointe par les autorités des forêts et de la faune du département de la Boumba et Ngoko dans la province de l’Est, en collaboration avec la brigade territoriale de gendarmerie de Yokadouma et facilitée par le Fonds Mondial pour la Nature (Wwf), qui œuvre pour la protection de l’environnement dans le Sud-Est Cameroun. Il ressort des enquêtes menées par le Wwf qu’Atangana Roger et Onana Ignace, seraient les chefs d’un réseau de braconniers qui fonctionne depuis un certain temps, lequel est responsable de la capture et du trafic d’au moins 5000 perroquets chaque année dans le parc national de la Lobéké et ses environs. Atangana Roger, qui l’année dernière, avait réussi à glisser entre les mains des écogardes qui l’avaient intercepté en possession de 167 perroquets sans têtes, a été cette fois arrêté au village Kika après une rixe avec la gendarmerie au cours de laquelle il a été touché par une balle au niveau du bras.
Onana Ignace aurait été pris la main dans le sac en train de capturer cette espèce à Djangui, une clairière dans le parc de Lobéké. Selon les gardes forestiers à Yokadouma, les deux récidivistes sont par ailleurs soupçonnés d’avoir déjà décapité un important stock de perroquets cette année. Les deux présumés délinquants ont mis sur pied une nouvelle stratégie de capture. Ils ne s’intéressent désormais qu’à la tête et aux plumes de la queue de l’oiseau qu’ils arrachent violemment abandonnant le reste du corps. Malheureusement, la destination exacte ou l’utilité de ces têtes et queues restent floues mais néanmoins, la confession d’un suspect traqué récemment par les écogardes à Yokadouma en possession de 353 têtes et 2000 queues de perroquets donne déjà quelques pistes. Selon le délinquant, c’est un marabout à l’Ouest du pays qui les aurait commandées pour le traitement des malades mentaux. Des informations concordantes des Ong écologistes laissent croire que ces bêtes sont commercialisées au delà des frontières nationales. Il serait nécessaire d’impliquer des agences spécialisées du renseignement telle que Interpol pour démanteler ces réseaux. "Pour lutter efficacement contre ce trafic nous devons cerner les filières locales ainsi que les différents intervenants en suscitant le concours des populations locales ", déclare Pandong Eitel, délégué départemental des Forêts et de la Faune de la Boumba et Ngoko.
Selon les investigations du WWF, 80% des perroquets qui sortent du Cameroun proviennent du Parc National de Lobéké qui abrite une population significative de perroquets gris africains. Les études montrent par ailleurs que chaque année, 15.000 d’entre eux sortent illégalement de cette région, même si la moitié de ces oiseaux périt en route à cause des mauvaises conditions du transit. Le perroquet africain gris à queue rouge est une espèce de la catégorie A, c’est à dire qui est intégralement protégée, selon la loi de 1994 portant régime des forêts et de la faune. Il ne peut être capturé qu’après autorisation du ministère des forêts et de la faune. En 2007, le comité des animaux de la Convention sur le Commerce International des Espèces de la Faune et de la Flore Sauvage Menacée d’Extinction (CitesS) avait recommandé d’interdire pour une durée de deux ans l’exportation des perroquets gris africains dans cinq pays dont le Cameroun. Malheureusement la recommandation de la Cites n’a pas encore touché le cœur de ceux qui capturent les perroquets dans le Sud-Est Cameroun. © quotidienmutations.info
SOURCE: http://www.radiocemac.com/index.php/Faits-divers/-Faits-divers-/Cameroun-Boumba-et-Ngoko-Arretes-pour-trafic-de-perroquets.html
| |
| | | pioupiou87 Membre d'Honneur
Messages : 10273 Date d'inscription : 05/04/2011 Age : 38 Localisation : Limousin
| Sujet: Re: trafic et braconnage Ven 3 Juin 2011 - 10:28 | |
| Les perroquets zaïrois victimes de leurs protecteurs
(SYFIA-Zaïre) Au Zaïre, le trafic des perroquets profite surtout aux agents de l'Etat chargés de leur protection.
Dans le hall d'un petit aéroport de l'est du Zaïre, un agent de la Sûreté nationale et un magistrat se disputent vertement devant les voyageurs médusés. Au centre de cette violente prise de bec : six perroquets que le magistrat a saisis mais que l'agent lui a repris pour les expédier, moyennant rétribution, par le prochain vol. Cette scène, en apparence banale, est fréquente au Zaïre, où les perroquets sont l'objet d'un intense trafic de la part des autorités elles-mêmes. Au printemps, par exemple, des agents du Service de l'anti-fraude de Kindu ont saisi vingt-cinq perroquets qui venaient d'être vendus par un des chefs de ce service.Le perroquet fait partie des animaux dont la chasse et la vente sont strictement réglementées par la loi zaïroise. Pour en posséder un, il faut détenir un permis délivré par le ministère de l'Environnement et de la Conservation de la nature. En principe, les magistrats, les agents du Service de l'environnement, de l'anti-fraude et de la Sûreté nationale sont chargés de faire appliquer la loi. Mais il suffit de quelques billets de banque pour que cette armée de protecteurs batte en retraite et que s'envolent les tracasseries administratives. Le trafic des animaux protégés ne se limite d'ailleurs pas aux perroquets.Dans le Haut-Zaïre, des okapis et des rhinocéros blancs sont capturés sans permis. Au Sud-Kivu, des gorilles et autres singes rares subissent le même sort tandis qu'à l'Equateur, ce sont des léopards et au Bas-Zaïre, des lamantins.Selon Salumu Katamba, un enseignant originaire de la région, les trafiquants paient des chasseurs pour qu'ils piègent les perroquets qui vivent en bandes dans la forêt équatoriale du Maniema, le long du fleuve Zaïre. "Pour les capturer, on utilise un morceau d'arbre qu'on enduit de glu. Les moucherons dont raffolent les perroquets sont employés comme appâts. Le tout est placé dans un grand arbre où les perroquets aiment se reposer. Un piégeur peut attraper facilement vingt perroquets par jour, surtout de mars à mai, période pendant laquelle les moucherons quittent les termitières pour s'envoler vers d'autres cieux. "
Filières internationales
La demande de perroquets du Zaïre dépasse largement les frontières du pays : "Après la capture des perroquets dans la forêt, les trafiquants les acheminent à Kindu, le chef-lieu de la province. De là, ils gagnent les villes frontières où ils traitent frauduleusement avec des Sénégalais ou des Libanais qui acheminent à leur tour les perroquets zaïrois vers l'Afrique du sud, l'Asie, l'Europe, et même l'Amérique" explique S. Katamba.Certains perroquets sont blancs, d'autres sont verts ou rouges Mais selon Salumu Katamba, c'est le Jacquot qui est le plus populaire. "Les perroquets gris sont les plus recherchés et les plus coûteux car ils présentent de bonnes aptitudes pour l'apprentissage ou la répétition du langage humain. "Dans les villes africaines, les perroquets sont convoités par les gens des milieux aisés et par les guérisseurs. Ceux-ci les recherchent pour leurs becs, leurs griffes et leurs plumes (particulièrement les plumes rouges de la gorge et les pennes de la queue) qui entrent dans la composition de plusieurs remèdes traditionnels.Au Zaïre, le trafic de perroquets bat son plein. Dans ce pays au bord de l'éclatement, où l'Etat est pratiquement absent, la délivrance de permis pour la possession de perroquets n'est pas au rang des priorités. Lorsqu'on songe qu'entre son lieu de capture et sa destination finale, le prix d'un perroquet est au moins multiplié par dix, la tentation d'en faire le commerce devient forte. D'autant plus que l'inflation catastrophique pousse les gens à assurer leur subsistance comme ils peuvent.A chaque saisie de perroquets par les autorités civiles et militaires, celles-ci prétendent qu'elles vont les remettre dans la forêt. Ce sont plutôt les fruits de ce commerce illicite qui se dispersent dans la nature. Et c'est l'Etat zaïrois, dont les coffres sont désespérément vides, qui y perd des plumes.
SOURCE : http://www.syfia.info/index.php5?view=articles&action=voir&idArticle=2159 | |
| | | pioupiou87 Membre d'Honneur
Messages : 10273 Date d'inscription : 05/04/2011 Age : 38 Localisation : Limousin
| Sujet: Re: trafic et braconnage Ven 3 Juin 2011 - 10:34 | |
| SOURCE : http://www.larousse.fr/encyclopedie/vie-sauvage/perroquet/178180
Allez sur ce lien, il est trés interessant !!!!
" Les perroquets et l'homme Victime de sa beauté Capturé pour ses plumes, apprécié pour sa chair, recherché pour sa compagnie, le perroquet a souvent souffert de son succès auprès des hommes : certaines espèces ont déjà disparu, d'autres déclinent, et cet oiseau grégaire, très attaché à sa vie de couple, se retrouve fréquemment seul en captivité.
Un engouement de longue date... L'usage décoratif et rituel des plumes de perroquets pour la réalisation de parures et surtout de coiffures est très ancien et très répandu parmi les populations indigènes, notamment chez les tribus indiennes d'Amérique équatoriale et tropicale. L'ara, qui fait son nid au sommet des arbres ou de rochers abrupts, est considéré comme un avatar du feu céleste. Ses longues plumes rouges sont des symboles solaires. La quête de ces plumes est certainement l'une des raisons qui ont poussé les Incas à pénétrer dans les forêts de l'est du Pérou.
En tant que compagnons, les perroquets ont été appréciés par l'homme depuis des milliers d'années. Mais, s'il est possible de déterminer approximativement l'époque à laquelle le monde occidental s'est intéressé à ces oiseaux exotiques, on est en revanche incapable de préciser quand les Indiens d'Amérique du Sud ont commencé à capturer des perroquets pour en faire des animaux familiers. Dans une étude sur la question, K. Kolar indique que les premiers perroquets à être amenés vivants en Europe le furent, sans doute, au IVe siècle avant J.-C., par un des capitaines de la flotte d'Alexandre le Grand, appelé Onésicrite, lorsqu'il revint de l'expédition vers l'Indus. Ces oiseaux étaient des perruches à collier (Psittacula eupatria), que l'on rencontre en Inde et dans le sud de l'Asie et qui portent également le nom évocateur de perruches d'Alexandre. Par la suite, les perroquets, comme le jaco, ou perroquet gris d'Afrique, ne cessèrent de jouir d'une grande popularité auprès des Grecs, puis des Romains. Pline l'Ancien les mentionne dans ses écrits et donne même des conseils pour leur apprendre à imiter la parole humaine ; la méthode est quelque peu brutale, elle consiste à taper sur la tête de l'animal avec « un bâton aussi dur qu'un bec de perroquet » !
À l'époque, les perroquets n'étaient pas seulement appréciés pour leurs qualités esthétiques ou leurs talents d'imitateurs, mais également pour leur valeur... culinaire. Les festins se devaient en effet de comporter des mets rares et surprenants pour témoigner de la puissance du maître de maison. L'empereur Élagabal, dont le règne (218-222) fut marqué par la débauche, faisait servir à ses invités des têtes de perroquets pour qu'ils se régalent de leur cervelle. De même, sa troupe de lions recevait des perroquets en pâture.
Les échanges commerciaux avec le Moyen-Orient et les croisades firent croître au Moyen Âge l'importation de ces oiseaux colorés. Ainsi, au Vatican, les perroquets détenus en captivité au début du XVe siècle étaient suffisamment nombreux pour qu'existe la charge de custos papagalli (« garde-perroquets »). À partir de la fin du XVe siècle, les voyages d'exploration dans le Nouveau Monde permirent d'accroître les disponibilités en perroquets. Les aras, notamment, furent souvent représentés sur des tableaux comme ceux du peintre flamand Savery.
À propos des perroquets du Nouveau Monde, K. Korla cite deux curieuses anecdotes. La première veut que Christophe Colomb ait été amené à modifier sa route et donc à atteindre le nouveau continent en apercevant une volée de perroquets signalant la proximité de la terre... La deuxième, qui rappelle singulièrement l'histoire des oies du Capitole, raconte comment les habitants indigènes d'un village du Panamá furent prévenus de l'arrivée imminente des envahisseurs espagnols par les cris de perroquets apprivoisés.
Les espèces australiennes ne furent connues, très progressivement, qu'après les voyages des premiers explorateurs, à partir du début du XVIIe siècle. La perruche ondulée, l'un des oiseaux de cage les plus répandus actuellement, ne fut importée en Europe qu'assez tardivement. L'espèce ne fut décrite et nommée qu'en 1794. En 1831, une perruche empaillée fut rapportée à Londres. Le célèbre ornithologue John Gould réussit à en faire venir quelques exemplaires vivants dès 1840. Dix ans plus tard, le jardin zoologique d'Anvers, en Belgique, se lançait dans l'élevage des perruches ondulées. L'entreprise ayant été couronnée de succès, d'autres tentatives eurent lieu et, peu à peu, tous les pays d'Europe se mirent à importer ces perruches par millions. Depuis, la reproduction en captivité s'est généralisée.
L'ampleur du trafic Le goût du public et la sympathie suscitée par les perroquets ne doivent pas masquer les énormes problèmes qu'entraîne le commerce de ces oiseaux. L'inquiétude légitime est encore accrue par l'existence d'un florissant commerce parallèle, à l'échelle mondiale. La convention de Washington sur le commerce international des espèces menacées a placé en annexes I ou II la totalité des psittaciformes, à l'exception de la perruche à collier rose (Psittacula krameri), de la perruche callopsite (Nymphicus hollandicus), de la perruche ondulée (Melopsittacus undulatus) et de la perruche à face rose (Agapornis roseicollis). Ainsi, la quasi-totalité des perroquets sont interdits à la vente, sauf dérogations exceptionnelles, et totalement protégés (annexe I), ou soumis à de strictes réglementations (annexe II). Parmi les espèces totalement protégées figurent notamment l'ara macao, l'ara de Lear et l'ara de Spix. Malgré ces dispositions internationales, de nombreuses espèces de perroquets sont placées dans une situation critique par les trafiquants. Entre 1996 et 2002, environ 1, 6 million de perroquets ont été importés par les pays européens, dont environ 600 000 perruches du genre Agapornis, 200 000 perroquets africains du genre Poicephalus, 170 000 perroquets gris du genre Psittacus, 142 000 perruches du genre Psittacula et 120 000 amazones. Les volumes conjugués du commerce et du trafic mondiaux atteignent des proportions inquiétantes. L'ampleur du trafic illégal est difficile à estimer si ce n'est par le nombre de saisies. Ainsi, malgré l'adoption du Wild Bird Conservation Act en 1992, quelque 1 500 perroquets mexicains, dont certains rares et protégés, ont été saisis aux États-Unis selon l'U. S. Fish & Wildlife Service's (FWS) entre 1992 et 2005. Les prises sont fréquentes comme l'illustrent les recensements du réseau TRAFFIC. En Europe, ce commerce s'est également développé, par exemple en République tchèque et en Slovaquie où, entre 2 000 et 2002 plus de 400 perroquets ont été saisis, parmi lesquels des espèces inscrites à l'annexe I de la Convention de Washington comme le cacatoès des Moluques et l'Amazone de Cuba, très difficiles à trouver sur le marché et qui peuvent atteindre un prix très élevé. L'ampleur du problème est telle que les pays concernés sont souvent dépassés par les événements. Les trafiquants ne manquent pas d'astuce pour exercer leur coupable activité. J.-P. Le Duc, dans un rapport sur cette question, signale notamment la technique dite du « couloir central » : « Au milieu d'une caisse destinée au transport d'oiseaux, on installe une autre caisse où l'on cache la marchandise prohibée. La grande caisse est ensuite remplie de petits oiseaux granivores dont le commerce n'est pas interdit. Au passage de la douane, la caisse principale ne pouvant être ouverte sans risque de faire s'envoler tous les oiseaux, personne ne pourra remarquer l'astucieuse cachette. »
Il faut ajouter que, parfois, les douaniers ne disposent pas des connaissances suffisantes pour identifier à coup sûr certaines espèces. Pour pallier cette carence, bien excusable lorsque l'on connaît les difficultés d'identification que peuvent présenter de nombreux perroquets, le poste de douane de l'aéroport de Roissy a été doté d'un terminal informatique relié à une banque de données qui leur facilite les identifications et leur indique les dispositions à prendre pour le respect de la législation internationale en vigueur. Pour obtenir des résultats probants, il faut que les pays importateurs prennent des mesures efficaces. En juin 2007, la Commission européenne a adopté une recommandation afin de renforcer la lutte contre le commerce illégal d'espèces animales menacées. À travers le monde, de nombreuses actions ont été entreprises pour tenter de protéger les perroquets menacés. Des parcs et des réserves ont été créés, des programmes d'élevage en captivité visant à reconstituer les effectifs dans les cas les plus critiques – comme ceux des espèces insulaires en voie de disparition – ont été mis au point. "
| |
| | | moussa Membre d'Honneur
Messages : 9048 Date d'inscription : 07/04/2011 Age : 27 Localisation : Val de marne
| Sujet: Re: trafic et braconnage Ven 3 Juin 2011 - 10:56 | |
| Ça à l'air intéressant,merci | |
| | | Delig Membre Passionné
Messages : 4636 Date d'inscription : 10/04/2011 Age : 38 Localisation : Finistère
| Sujet: Re: trafic et braconnage Ven 3 Juin 2011 - 11:23 | |
| Dommage que pour le premier la balle ne soit pas partie ailleurs. | |
| | | Yann Administrateur
Messages : 28021 Date d'inscription : 03/04/2011 Age : 52 Localisation : centre
| Sujet: Re: trafic et braconnage Ven 3 Juin 2011 - 20:37 | |
| Merci pour ces articles Marie. Malheureusement on voit bien que l'arrêt des importations dans quelques pays ne suffit pas encore pour assurer la sérénité aux perroquets. | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: trafic et braconnage | |
| |
| | | | trafic et braconnage | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |