la capture des perroquets

Une vidéo éloquente du World Parrot trust " Where the wild greys are " sur les conditions de capture des perroquets qui malheureusement sont toujours pratiquées.

Pour ceux (peu nombreux) qui survivent on comprend mieux le traumatisme qu'ils gardent à vie!

On en reveint toujours à la même chose "la connerie humaine".........................

Quand je vois ca je me dis que deux imports ont vraiment du souffrir!

Les pauvres!!!!!!!!!!!!!! Sans commentaire !

c'est epouvantable..............

Pauvres bêtes...C'est vraiment épouvantable.
Ils doivent subir un stress fout.

Décevant

Qui faut-il condamner
Celui qui les capture, celui qui les revent, celui qui les achète, celui qui sait mais laisse faire faute de moyen, celui qui crée la mode/le besoin. ... ....

La France interdit l'importation, mais autorise le passage d'oiseaux venant des pays qui les importe.
Les fournisseurs ont juste changé d'adresse. et se font même plus d'argent qu'avant.


Il y a plus de vingt ans Alain Bougrin Dubourg (Les animaux du monde : POM POMPOMPOM POMPOMPOM POMPOM POMPOM) avait présenté un reportage sur le néon rouge (de la capture à la vente) pour 1 vendu ici en animalerie, 10 000 capturés là-bas.

Je dois encore avoir la K7 dans le grenier.

Ca pose quand même un sacré cas de conscience car tous les oiseaux que nous détenons ont là grace aux captures de leurs ancêtres....

Yann a écrit:

Ca pose quand même un sacré cas de conscience car tous les oiseaux que nous détenons ont là grace aux captures de leurs ancêtres....

Dans l'ordre


Prélever pour élever

Elever pour préserver

Prélever et lever le blé (argent plutôt que cultures)

je me retrouve assez dans le second Didier ....

Je ne vois pas ou est le mal ?

ils capturent les perroquets comme nous les palombes
ca choc un peu mais bon ...

Oui, mais je ne vois pas en quoi cela peu choquer, nous procédons pareil pour la capture et la baguage de sauvage !

Nous n'avons pas la même visions des choses qu'eux qui vivent de ces capturent

entre capturer pour baguer et capturer pour entasser et revendre il y a quand meme un grande difference ... notamement la souffrance des animaux !

voila un petit echantillon : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

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Et je tiens à souligner le fait que pour 10 oiseaux capturé et bien seulement 1 ou 2 y survivent !

L'être humain est honteux.

Il faut peut ètre faire la différence de ceux qui vivent de cela, et dans se cas regarder ce qui se passe dans notre pays sur la mal traitance des animaux. Car on bat bien des reccords...

Enfin bref, eux n'ont que cela pour vivre, chez eux un perroquet est semblable au corbeai chez nous, et dans ce cas la autant sanctionner ceux qui les achètent...

oui c'est vrai que dans leur pays ce sont des oiseaux communs...

un petit article pour entretenir le débat

COMMERCE PERROQUETS GRIS DU GABON
LES RESEAUX DE LA FRAUDE

Le perroquet gris du Gabon est répandu dans un grand nombre de régions boisées en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, son aire de répartition s’étendant depuis la Guinée-Bissau à l’Ouest jusqu’au Kenya à l’Ouest, où on trouve l’espèce notamment dans la forêt de Kakamega. Il fréquente des habitats naturels ou modifiés par l’homme assez diversifiés, comme les forêts primaires (naturelles) et secondaires (altérées par l’homme), les galeries forestières le long des cours d’eau, les mangroves, les plantations (notamment de palmiers à huile), etc.
La CITES fixe annuellement des quotas d’exportation pour chaque pays africain impliqué dans le commerce du perroquet gris du Gabon. Ces quotas sont fixés sur base d’informations fournies par ces pays eux-mêmes ou, dans certains cas, suite à des études menées sur le terrain et dont le but est de déterminer le statut des populations de l’espèce dans une région donnée.
Ce système de quota fait l’objet de nombreuses critiques de la part des associations qui se préoccupent de la conservation du perroquet gris du Gabon, pour diverses raisons :
- les informations fournies par les pays exportateurs ne sont généralement pas fondées sur des données scientifiques fiables et irréfutables, et sont parfois même tendancieuses ;
- le nombre d’études sérieuses menées en vue de définir le statut exact des populations du perroquet gris du Gabon est trop peu élevé ; il est rare que de telles études soient répétées à intervalles réguliers, afin de pouvoir suivre l’évolution des populations étudiées dans le temps et déterminer une tendance à la hausse ou à la baisse ;
- les quotas sont souvent fixés suite à des évaluations théoriques des populations d’oiseaux, évaluations basées sur la situation du perroquet gris dans une région donnée et extrapolée par rapport à l’étendue totale de la zone occupée (en théorie) par l’espèce.
Diverses enquêtes et études ont démontré que le système de quotas, les permis d’exportation et les autres règlements locaux éventuellement en vigueur pour contrôler le commerce du perroquet gris du Gabon et s’assurer que ce commerce ne porte pas préjudice aux populations sauvages de l’espèce sont loin d’être fiables : l’existence d’un marché légal ouvre la voie à de multiples pratiques de fraude et le manque de moyens consacrés au suivi effectif du commerce rend aléatoire, voire utopique, toute possibilité d’intervention…
Une enquête de terrain menée dans les années 1990 par l’association privée britannique Environmental Investigation Agency (Agence de renseignements pour l’environnement) a mis en évidence les pratiques des trafiquants de perroquets gris au Ghana et en Côte d’Ivoire : ces pratiques sont représentatives de ce qui se passe dans d’autres régions d’Afrique…
La méthode de capture la plus largement utilisée consiste à enduire de longs bâtons de glu et disposer ceux-ci dans des arbres. Les perroquets gris de passage sont attirés vers les bâtons englués par un ou quelques oiseaux captifs, pensant que ceux-ci ont découvert une source de nourriture. Ils sont alors ramassés et amenés vers les lieux de stockage. Cette méthode de capture entraîne la prise de nombreux autres oiseaux d’autres espèces, qui sont généralement rejetés sur place par le piégeur s’ils ne représentent aucune valeur commerciale aux yeux de celui-ci, puis abandonnés à leur sort…
L’enquête de l’EIA mis en évidence le trafic à grande échelle de perroquets gris du Gabon entre le Ghana (où les autorités tentaient de faire appliquer les règlements avec des moyens dérisoires) et les pays voisins : quelque 20.000 oiseaux étaient ainsi trafiqués chaque année via la Côte d’Ivoire et environ 13.000 via le Togo. Les piégeurs ne récoltent que quelques miettes pour les oiseaux qu’ils capturent, l’essentiel des revenus étant accaparé par les intermédiaires : ceux-ci disposent de complicités auprès des officiels, notamment ceux chargés de délivrer des permis d’exportation comme le prévoit la CITES.
De nombreux perroquets originaires du Ghana étaient à l’époque exportés via la Côte d’Ivoire sous le couvert de permis d’exportation ivoiriens portant la mention « non prélevés dans la nature » : une façon de respecter la lettre mais nullement l’esprit des règlements, puisque les oiseaux ne provenaient effectivement pas de la nature ivoirienne…
Des perroquets gris du Gabon capturés en milieu naturel au Ghana partaient ainsi vers l’exportation au départ d’Abidjan ou de Lomé munis de faux certificats ou de certificats de complaisance. Certains transitaient par Kinshasa (Congo) ou même Johannesburg (Afrique du Sud) avant d’être réexportés vers l’Europe ou les Etats-Unis, où leur importation était considérée comme légale sur base des documents provenant des pays exportateurs.
Source : Environmental Investigation Agency

dalton33 a écrit:

ils capturent les perroquets comme nous les palombes
ca choc un peu mais bon ...

Il est clair Christophe qu'il faut savoir nettoyer devant sa porte aussi, et je ne cautionne pas plus ces agissements sur notre territoire.

adri a écrit:

Oui, mais je ne vois pas en quoi cela peu choquer, nous procédons pareil pour la capture et la baguage de sauvage !

Nous n'avons pas la même visions des choses qu'eux qui vivent de ces capturent

Les captures provoquent beaucoup de casse, la notion de protection de l'oiseau que l'on a en les capturant pour les baguer n'est pas du même esprit que pour eux qui n'y voit qu'une manne financière.

adri a écrit:

Il faut peut ètre faire la différence de ceux qui vivent de cela, et dans se cas regarder ce qui se passe dans notre pays sur la mal traitance des animaux. Car on bat bien des reccords...

Enfin bref, eux n'ont que cela pour vivre, chez eux un perroquet est semblable au corbeai chez nous, et dans ce cas la autant sanctionner ceux qui les achètent...

Si encore les populations locales en bénéficiaient réellement, mais ca c'est ce qu'on veut faire croire pour justifier ce prélévement anarchique.

Yann il n'y voient que de l'argent ais les plus bêtes sont ceux qui achètent.

Certe cela fait beaucoup de casse, mais avant tout, sans ces capture vous n'auriez pas de jolis EAM.

Adrien je te rejoins la dessus, nous n'aurions aucun de nos oiseaux, epp ou eam si il n'y avait pas eu d'importations à la base. Comme je l'ai dis plus haut ca pose un vrai cas de conscience et ca nous oblige à agir de façon responsable pour ne plus avoir à nouveau à faire en sorte qu'il y ait des importations, légales ou non.

L'importation nous aide parfois, il faut pouvoir renouveller le sang consanguins qui tourne dans nos élevages

adri a écrit:

L'importation nous aide parfois, il faut pouvoir renouveller le sang consanguins qui tourne dans nos élevages

tu ne crois pas que pour la majorité des espèces détenus de façon courante (et ce sont celles qui font l'objet de beaucoup de demande comme les gris par exemple) le cheptel est suffisamment important pour ne plus avoir besoin de prélever?

En cela je ne parle pas forcément de psitta, il éxiste beaucoup d'éspèces qui sans cela n'éxisterait plus de nos jours.

L'importation peut ètre une bonne chose si faites intélligement

ce n'est pas que je sois opposé aux importations, ce serait de l'hypocrisie vu que mes oiseaux sont bien issus à l'origine de ces captures. Ce qui me dérange, et à la base c'est pour ca que j'ai mis la vidéo, c'est la méthode et la souffrance que ca provoque, notamment sur des animaux dotés d'une intellignece supérieure et donc d'avantgae sujets aux traumatismes comme les psittacidés.

Ce ne sont pas les seuls animaux intélligent qui sont importés, les gorilles, singes et bien d'autres ont été importé pour les protections et la réalisation de programmes de sauvegardes. D'accord la les captures sont assez sauvages mais comment veux tu faire ?

Chaque animal prélevé dans la nature présente en lui même des formes de traumatismes qui lui sont propres.