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 "tout sur les perroquets"

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pioupiou87
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pioupiou87


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MessageSujet: "tout sur les perroquets"   "tout sur les perroquets" EmptyVen 3 Juin 2011 - 10:43

Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

voici un super texte trés riche en information Very Happy

" Pour tout savoir sur les perroquets
Ara macao (Ara macao)
Les différents perroquets réunis dans le genre Ara se caractérisent par leur peau faciale totalement dénudée, comme l'ara macao, ou portant seulement de petites plumes. Ils ont aussi en commun une longue queue étagée – les plumes centrales étant les plus longues – et un plumage richement coloré.

Le plumage de l'ara macao est à dominante rouge. Les plumes des ailes sont jaunes et bleues (primaires et secondaires). La mandibule inférieure du bec est gris-noir et les pattes gris foncé. Le plumage des deux sexes est semblable et les jeunes ressemblent étroitement aux adultes avec, toutefois, des coloris moins vifs.

Comme tous les perroquets, l'ara macao a un bec crochu qui remplit de multiples fonctions, notamment celle de « troisième patte » lorsque l'animal se déplace. C'est ce qui distingue véritablement le bec des perroquets de celui des autres oiseaux.

Un autre trait commun aux aras et à tous les psittaciformes est la disposition originale des quatre doigts de chaque patte. En effet, le premier doigt (le pouce) et le quatrième doigt (ou doigt externe), sont dirigés vers l'arrière. Cette opposition des doigts deux à deux (zygodactile) facilite la prise des aliments ou des supports. Ce caractère morphologique n'est pas l'apanage des seuls perroquets. D'autres espèces en sont dotées.

La plupart des oiseaux possèdent une glande uropygienne, située sur le croupion, qui sécrète une substance huileuse dont l'oiseau enduit son plumage pour le protéger de l'eau et de la dessiccation. Cette glande, peu développée chez la majorité des perroquets, est même totalement absente chez les aras. Pour compenser cette lacune, ceux-ci portent, disséminées sur le corps, des plaques de « duvet poudreux ». Ce duvet particulier, caché sous le plumage externe, est constitué de courtes plumes à croissance continue (caractère exceptionnel) dont l'extrémité cassante se fragmente en minuscules particules cornées qui remplissent un rôle voisin de celui que peut jouer le sébum produit par la glande uropygienne. Les perroquets frottent leur tête sur ces plaques, puis ensuite sur leur plumage pour l'enduire de cette « poudre » à l'effet imperméabilisant et assouplissant. D'autres oiseaux, comme les hérons, ont aussi recours à ce système.

Les perroquets peuvent imiter la parole humaine lorsqu'on le leur apprend, mais ils ne parlent pas. On ne sait encore quelle est l'adaptation organique qui permet cette imitation. La langue des perroquets est, le plus souvent, préhensile. Elle est capable de tenir adroitement un aliment en l'appliquant contre la mandibule supérieure ; l'oiseau peut, de plus, grâce à sa langue, l'orienter et le faire circuler à la demande pour permettre au bec de l'attaquer sous l'angle le plus favorable. Riche de nombreux corpuscules gustatifs et tactiles, la langue fournit aussi aux oiseaux de nombreuses et précieuses indications sur leur nourriture. En effet, comme beaucoup d'oiseaux, les perroquets n'ont pas d'odorat.

Les perroquets ont un système digestif assez semblable à celui des autres oiseaux. Mais il présente quelques particularités adaptatives en relation avec leur régime alimentaire. Ainsi le jabot est-il plus spécialement développé chez les aras, comme chez les autres perroquets granivores. Cette poche, constituée d'une paroi mince et extensible, n'est autre qu'un élargissement de l'œsophage. Elle sert au stockage des aliments qui y sont humidifiés et ramollis, avant d'être digérés ou régurgités à l'intention d'un partenaire ou des jeunes.

L'estomac, quant à lui, est constitué de deux parties : un estomac glandulaire appelé « ventricule succenturié » et un estomac musculaire plus connu sous le nom de « gésier ». Après leur passage dans le jabot, les aliments sont digérés et parviennent d'abord dans l'estomac glandulaire, dont les muqueuses sécrètent la pepsine, une enzyme active en milieu acide, et l'acide chlorhydrique qui entament le processus de la digestion chimique. Puis l'estomac musculaire complète la dislocation des aliments par une action mécanique de trituration. Peu développé chez les perroquets qui se nourrissent exclusivement de fruits et de baies (frugivores) ou de pollen (nectarivore), le gésier l'est au contraire beaucoup plus chez les espèces granivores, comme l'ara macao. Il est constitué alors d'épaisses parois aux muscles puissants, doublées de plaques ridées à la fois souples et très résistantes.

La cavité crânienne est assez vaste et abrite, chez de nombreuses espèces, un cerveau relativement gros. Ce trait anatomique n'est pas sans rapport avec une organisation cérébrale plus développée que chez d'autres oiseaux : la capacité des perroquets à coordonner leurs mouvements – tant pour leur alimentation que pour leurs déplacements – et à vivre de façon grégaire témoigne de ce psychisme assez élaboré.

Signes particuliers
Peau faciale
La peau blanchâtre partant du bec et entourant l'œil est un signe distinctif des perroquets du genre Ara. Elle peut être dénudée, comme chez l'ara macao, ou porter de courtes plumes disposées irrégulièrement ou, au contraire, arrangées en lignes continues ou discontinues. Ces plumes sont noires chez l'ara ararauna et rouges chez l'ara chloroptère. La fonction précise de cet aspect de la peau n'est pas connue, mais on peut supposer qu'il joue un rôle lors des parades.

Bec
La mandibule supérieure est reliée au crâne par une suture tendineuse qui fait office de charnière et de pivot permettant au bec d'exercer une force démultipliée, à la façon d'un levier. Le dessous de cette mandibule porte une série de lames cornées qui assurent l'affûtage des bords tranchants de la mandibule inférieure, aident à tenir fermement les graines ou les fruits glissants, agissent comme une râpe pour user la coque des fruits coriaces. La mandibule inférieure est mobile latéralement et d'avant en arrière afin de faciliter tous les mouvements de décortiquage ou d'usure des aliments.

Coloris
Les couleurs ont une origine structurale ou pigmentaire. Par leur structure, les plumes diffractent la lumière, à la façon d'un prisme, ce qui donne les teintes vertes ou bleu-vert. Le pigment le plus courant, la mélanine, produit, selon sa concentration, des tons du noir au jaune, en passant par des bruns rougeâtres. Le rouge vif est dû à la présence de caroténoïdes.

Les autres perroquets d'Amérique
Avec l'ara macao, près de 340 espèces de perroquets, perruches et cacatoès sont réunis dans l'ordre des psittaciformes. Tous les oiseaux de ce groupe présentent une grande homogénéité entre eux et ont en commun de nombreux caractères uniques, notamment la position zygodactile des doigts (doigts opposés) et le bec puissant à mandibule supérieure mobile vers le haut, la mandibule inférieure étant toujours mobile d'avant en arrière et latéralement.

Présents sur tous les continents, sauf en Europe, dont ils ont disparu, les psittaciformes sont particulièrement nombreux sous les tropiques et dans l'hémisphère Sud. Les perroquets d'Amérique, aussi appelés perroquets du Nouveau Monde, représentent quelque 110 espèces, qui ne vivent que sur ce continent. Ils sont réunis en 3 groupes : les aras, les amazones et certaines perruches.

Aras
Parmi eux se rencontrent les perroquets les plus grands. Certains systématiciens ont regroupé les aras en 3 (ou 6) genres et 17 espèces dont l'ara macao. D'autres ont réduit le genre ara à 9 espèces.

Quelques-unes ont un plumage bleu :

– le très rare ara de Spix (Cyanopsitta spixii), 56 cm, n'est présent qu'au Brésil oriental ; est en danger critique d'extinction ;

– le plus grand des perroquets, l'ara hyacinthe (Anodorhynchus hyacinthinus), mesure 1 m et se rencontre en Bolivie, au Brésil et au Paraguay ; est en danger ;

– l'ara araurana (Ara araurana), au ventre jaune, 86 cm, vit dans le nord de l'Amérique du Sud ; est commun et n'est pas menacé ; – l'ara à gorge bleue (Ara glaucogularis), au ventre jaune orangé, 85 cm, se rencontre dans l'est de la Bolivie. Il est en danger critique d'extinction

– l'ara chloroptère (Ara chloroptera), 90 cm, multicolore, ressemble à l'ara macao, mais sans barre jaune sur l'aile, et vit au nord de l'Amérique du Sud. Il n'est pas menacé ;

Les autres perroquets du genre Ara ont tous un plumage à dominante verte. Ce sont leurs plumes d'autres couleurs qui permettent de les reconnaître :

– l'ara à collier jaune (Ara ou Primolius auricollis), 38 cm, collier jaune sur la nuque, bleu aux ailes et à la queue, vit dans le centre de l'Amérique du Sud ; n'est pas menacé ;

– l'ara à tête bleue (Ara ou Primolius couloni), 41 cm, tête bleue, bleu aux ailes et à la queue, est du Pérou ; en danger ;

– l'ara à ventre rouge (Ara ou Orthopsittaca manilata), 50 cm, plage brun-rouge sur le ventre, se rencontre dans le tiers nord de l'Amérique du Sud ; n'est pas en danger ;

– l'ara à ailes bleues (Araou Primolius maracana), 43 cm, ailes bleues, front rouge rosé, tache rouge au bas du dos et au milieu du ventre, est présent dans le centre-est de l'Amérique du Sud ; est quasi menacé ;

– l'ara militaire (Ara militaris), 70 cm, front rouge. Son aire de répartition est large : nord du Mexique, ouest de la Colombie, nord-ouest du Venezuela, Équateur, nord du Pérou et de la Bolivie, nord-ouest de l'Argentine ; est vulnérable ;

– l'ara de Buffon (Ara ambigua), 85 cm, ressemble à l'ara militaire. Son habitat s'étend du Nicaragua à l'ouest de la Colombie et de l'Équateur ; est en danger ;

– l'ara à épaules rouges (Ara ou Diopsittaca nobilis), 30 cm, le plus petit des aras, front bleu, « épaules » rouges. On le rencontre depuis les Guyanes et l'est du Venezuela jusqu'au sud du Brésil et au centre de la Bolivie ;

– l'ara à front rouge (Ara rubrogenys), 60 cm, front, calotte et cuisses rouges. Il n'est présent qu'en Bolivie ; est en danger ;

– l'ara à front châtain (Ara severa), 46 cm, front brun, vit dans tout le tiers nord de l'Amérique du Sud. Il n'est pas menacé ;

– Enfin, l'ara de Lear (Anodorhynchus leari), 75 cm, observé pour la première fois en 1978, vit dans une partie très restreinte du Brésil (Toca Velha et Serra Branca. En 2001, l'espèce comptait 246 oiseaux. Il est en danger critique d'extinction et fait l'objet d'un trafic illégal. L'ara glauque (Anodorhynchus glaucus), 72 cm, est une espèce probablement éteinte aujourd'hui, le dernier individu captif étant mort en 1936.

Amazones
Plumage à dominante verte, quelques taches de couleur. Parmi les 26 espèces existantes, certaines peuplent les forêts continentales, dont l'amazone à front bleu (Amazona aestiva) et l'amazone versicolore (Amazona versicolor), à la tête bleue et au ventre lie-de-vin.

9 espèces sont confinées à certaines îles des Caraïbes parmi lesquelles :

– amazone de Porto Rico (Amazona vittata), 45 cm, bleu aux ailes, front rouge (il restait 13 individus à l'état sauvage en 1976 et 30-35 en 2004), espèce en danger critique d'extinction et élevée en captivité ;

– amazone de Sainte-Lucie (Amazona versicolor), 40 cm, bleu et rouge aux ailes, face bleue, gorge rouge (une centaine d'individus en 1977 ; 250 en 1986, 350-500 en 1996), espèce vulnérable et élevée en captivité ;

– amazone de Saint-Vincent (Amazona guildingii), 41 cm, bleu à la queue et aux ailes, tête bleu pâle (420 individus en 1982 ; 800 en 1994), de 30 à 40 jeunes capturés chaque année pour le commerce ; les mesures de conservation ont permis de freiner la diminution des effectifs de cette espèce vulnérable classée à l'annexe I de la Convention de Washington comprenant les espèces menacées d'extinction qui sont ou pourraient être affectées par le commerce ;

– amazone impériale (Amazona imperialis), 47 cm, rouge aux ailes, nuque bleu-violet (60 individus en 1987), les mesures de protection ont permis de porter la population de l'espèce (classée à l'annexe I de la Convention de Washington) à 150 individus en 2003 ; endémique à Dominique, elles est protégée dans le Parc national de Morne Trois Pitons ;

– amazone à cou rouge (Amazona arausiaca), 45 cm, tache rouge aux ailes et à la gorge, face bleue (150 en 1980 ; 750-800 en 2003), espèce vulnérable, classée à l'annexe I de la Convention de Washington et protégée dans le Parc national de Morne Trois Pitons (Dominique).

Perruches
Quelque 70 espèces de perruches habitent le Nouveau Monde, certaines dans la forêt tropicale, d'autres dans des milieux ouverts parsemés d'arbres.

Parmi ces très nombreuses espèces, on peut citer : la perruche-souris (Myiopsitta monachus), dos vert, ailes bleues, ventre gris, commune sur une superficie de près de 3 000 km2 en Argentine, Bolivie ; au Brésil, Paraguay, en Uruguay ; la perruche guarouba (Aratinga guarouba), 30 cm, jaune vif, bout des ailes vert, est du Brésil ; l'espèce, en danger et protégée, est très prisée des collectionneurs. Elle fait l'objet d'un trafic actif.

La perruche de la Caroline (Conuropsis carolinensis), était le seul psittacidé originaire d'Amérique du Nord (États-Unis aujourd'hui). Vert jaunâtre avec une longue queue pointue et une tête jaune-orangé, elle mesurait 30 cm. Chassée à outrance, l'espèce a totalement disparu ; l'ultime oiseau sauvage fut observé en 1920 en Floride. Les perroquets des autres continents

Milieu naturel et écologie
La forêt tropicale humide constitue l'habitat préférentiel des aras. C'est dans cet environnement à la température et à l'hygrométrie élevées que les perroquets trouvent en abondance les graines et les fruits ou autres éléments végétaux qui constituent leur nourriture, tandis que les immenses arbres ont souvent le tronc percé de cavités propices à leur nidification. Les aras fréquentent surtout les zones de basse altitude, mais ils peuvent monter jusqu'à plus de 1 000 ou 1 100 mètres. Appréciant la proximité de l'eau, ils installent fréquemment leurs dortoirs aux abords de calmes bras de fleuves ou d'éléments plus tumultueux comme des cascades ou des rapides.

Cet attachement quasi exclusif à la forêt tropicale fait courir le plus grand danger à la plupart des aras et des autres perroquets, en raison des atteintes que l'homme porte à ce milieu. On estime que les forêts tropicales mondiales disparaissent au rythme effrayant de 30 hectares à la minute, soit environ cinq fois la superficie de la Belgique chaque année. Le sol sur lequel croissent les forêts tropicales humides est à la fois peu épais et relativement pauvre. Les éléments nutritifs dont profitent les arbres sont en grande partie constitués par la décomposition permanente d'une énorme masse végétale, facilitée par la chaleur et l'humidité. Une fois que les grands arbres ont été abattus, la mince couche de terre arable ne tarde pas à être entraînée par les pluies violentes qui s'abattent régulièrement sur ces régions situées entre les tropiques. Là où la couverture subsiste, elle est trop pauvre pour permettre la croissance de grands arbres et le retour à l'état antérieur. Au mieux, il s'installe une végétation secondaire qui ne peut plus abriter qu'une infime partie de la faune d'origine.

Les aras fréquentent parfois ce type de formation végétale, mais seulement de façon marginale et épisodique. Ils n'y trouvent pas suffisamment de nourriture et ne se sentent pas protégés au sein de ces boisements trop clairsemés.

Ces perroquets aux couleurs éclatantes et au plumage souvent bigarré sont, malgré leur grande taille, très difficiles à repérer dans leur milieu habituel. Cela est dû à l'épaisseur des feuillages qu'ils fréquentent, à leur habitude de se tenir presque en permanence dans la partie supérieure des plus grands arbres, et au silence qu'ils observent tant qu'aucun danger ne les menace. Par ailleurs, leur plumage constitue un excellent camouflage. Certaines espèces se fondent dans le feuillage, comme l'ara militaire ou l'ara à front châtain, qui possèdent un plumage à dominante verte. Chez d'autres aras plus bigarrés, la grande diversité des tons rompt, en multiples petites taches de couleurs, la silhouette des oiseaux qui deviennent ainsi moins aisément identifiables par les prédateurs. Les moments les plus favorables pour observer les aras sont le matin et le soir, lorsque les oiseaux, en petites bandes, volent des dortoirs aux zones de nourrissage.

Redoutable harpie
En raison de la hauteur à laquelle ils se cantonnent, les aras n'ont pour ainsi dire rien à craindre des prédateurs terrestres. Il arrive cependant que certains félins forestiers, comme le jaguar, l'ocelot ou le jaguarondi, parviennent à capturer un perroquet qui s'est aventuré un peu plus bas, alléché par des fruits tout particulièrement tentants. Mais il ne s'agit, le plus souvent, que de jeunes oiseaux inexpérimentés.

Pour les aras, le véritable danger, hormis l'homme, vient des airs. Leurs principaux prédateurs sont en effet de grands rapaces diurnes forestiers, parfaitement adaptés à ce type de milieu. Leurs ailes sont larges et relativement courtes, leur queue longue. Ils peuvent ainsi manœuvrer à grande vitesse au milieu des frondaisons. Parmi ces chasseurs redoutés des perroquets figurent l'aigle huppé (Morphnus guianensis), le spizaète orné (Spizaetus ornatus) et l'impressionnante harpie féroce (Harpia harpyja), qui est l'un des rapaces les plus puissants au monde. Ces grands oiseaux ont une envergure comprise entre 1,50 et 2 m et possèdent des pattes aux tarses épais, aux doigts robustes terminés par des ongles longs et très recourbés. Curieusement, ils portent tous une huppe plus ou moins importante sur le sommet du crâne. Parmi leurs proies, ils comptent les aras et bien d'autres oiseaux, mais aussi, souvent, les singes.

Perroquets des neiges
Dans l'imagerie populaire, les perroquets – notamment les aras – sont systématiquement associés à la forêt vierge profonde et mystérieuse. Il est vrai que les perroquets apprécient particulièrement ce type de milieu. Pour s'en convaincre, il suffit de considérer le nombre d'espèces présentes dans les pays où domine la forêt humide. Rien qu'au Brésil, en Colombie et au Venezuela, par exemple, on trouve respectivement 70, 49 et 48 espèces de ces oiseaux au bec crochu. Mais la répartition des perroquets et autres perruches est si étendue et les espèces si nombreuses qu'on en rencontre également dans toutes sortes d'autres milieux. On peut ainsi observer des perruches sauvages en pleine ville, qu'il s'agisse de perruches à croupion rouge (Psephotus haematonotus), en Australie, ou de perruches à collier rose (Psittacula krameri), en Inde. Certaines espèces fréquentent les milieux semi-désertiques, se déplaçant au gré des pluies pour trouver leur nourriture et nicher en toute hâte. C'est le cas de plusieurs petites perruches australiennes, comme la perruche à calotte bleue (Polytelis alexandrae) ou la perruche à queue noire (Polytelis anthopeplus).

Enfin, contrairement à ce que l'on croit couramment, les perroquets ne réclament pas forcément un climat chaud. On peut même rencontrer certains d'entre eux dans des paysages neigeux, ce qui paraît un peu surprenant. Ainsi, le kéa (Nestor notabilis), un gros perroquet, couleur bronze, vit entre 600 et 2 000 m dans les montagnes de Nouvelle-Zélande. Espèce vulnérable, il est protégé depuis 1970. De même, la perruche de Pennant (Platycercus elegans) et le cacatoès à tête rouge (Callocephalon fimbriatum) sont deux espèces australiennes que l'on rencontre, entre autres, dans les Alpes australes.

Quant aux perroquets qui habitent les forêts, ils font parfois des incursions dans les champs. Il arrive aussi que les aras, de façon variable selon les espèces, s'aventurent à découvert pour gagner les plantations d'arbres fruitiers réalisées par l'homme. Ces invasions ne sont guère appréciées, même si le nombre restreint des perroquets qu'elles concernent n'entraîne pas, en général, de dommages importants. Mais en Australie, le cacatoès laboureur (Cacatua pastinator) a été activement chassé en raison des dégâts qu'il causait aux cultures. L'interdiction de le chasser ou de l'empoisonner ainsi que l'extension des cultures a permis de reconstituer son effectif qui s'était fortement réduit. "

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moussa
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moussa


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MessageSujet: Re: "tout sur les perroquets"   "tout sur les perroquets" EmptyVen 3 Juin 2011 - 10:55

Je lirais ça plus tard Laughing
Merci pour la partage Wink


Dernière édition par moussa977 le Ven 3 Juin 2011 - 21:18, édité 1 fois
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Yann
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Yann


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MessageSujet: Re: "tout sur les perroquets"   "tout sur les perroquets" EmptyVen 3 Juin 2011 - 21:17

EXCELLENT! Merci collègue. ..et j'ai tout lu depuis mon tél Laughing
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pioupiou87
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MessageSujet: Re: "tout sur les perroquets"   "tout sur les perroquets" EmptyVen 3 Juin 2011 - 21:21

Merci chef Laughing avoue que je suis trop forte !!! lol!
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Christophe
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MessageSujet: Re: "tout sur les perroquets"   "tout sur les perroquets" EmptySam 4 Juin 2011 - 0:39

Merci.


Dernière édition par Christophe le Sam 4 Juin 2011 - 22:14, édité 2 fois
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pioupiou87
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MessageSujet: Re: "tout sur les perroquets"   "tout sur les perroquets" EmptySam 4 Juin 2011 - 11:41

c'est pour les enfants les images ... je ferai un effort la prochaine fois je t'en mettrai pour illustrer Laughing
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