La mortalité embryonnaire
Elle est liée soit à une exposition de l’œuf à des
agents tératogènes ( qui provoquent le développement de masses cellulaires anormales au cours de la croissance fœtale, provoquant des défauts physiques sur le fœtus), soit à une anomalie de l’incubation.
Le pic de mortalité embryonnaire est observé durant la première semaine d’incubation qui semble être la période la plus critique. Cela s’explique par plusieurs causes :
=> Manipulations trop brusques de l’œuf par les parents
=> Paramètres de l’incubation non adaptés : mauvaise ventilation, tournage de l’œuf insuffisant, trop ou pas assez d’humidité, variations de température (souvent trop élevées),…
=> Infections
=> Problèmes génétiques (consanguinuité par exemple) qui impactent le développement de l’embryon
Le couple peut aussi délaisser trop fréquemment les œufs au nid (ce qui influe sur le développement normal de l’embryon) pour de multiples raisons :
=> Agitation excessive dans la volière collective ou à ses abords
=> Présence de parasites au nid et/ou sur les oiseaux
=> Parents inexpérimentés
=> Apports nutritionnels insuffisants qui obligent le couple à devoir s’alimenter plus fréquemment et à interrompre le processus de couvaison.
Les œufs peuvent subir des lésions lorsque les oiseaux rentrent ou sortent précipitamment du nid. S’ils ont les griffes trop longues ils peuvent créer des microfissures qui laissent alors des agents infectieux traverser la membrane.
La contamination de l’embryon par des
agents pathogènes (voir les différents germes :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) peut se faire dès la formation de l’œuf lors la progression dans l’oviducte, mais aussi lorsque la coquille est encore perméable, juste après la ponte.
L’emploi de substance chimique à proximité des nids entraine aussi des mortalités embryonnaires ou des malformations.