Chant : En vol, ils émettent des séries de 2 à 5 notes descendantes qui produisent soit un crissement bourdonnant soit un gazouillement musical qui ont une hauteur et une intensité variable. Quand ils sont perchés, les loris flammèchés produisent des séries plus brèves de "kiss" ou de "kiss-kiss" qui sont souvent précédés par une note musicale multisyllabique et changeante. Tous les cris sont plus doux que ceux du lori sombre ou du loriquet à tête bleue.
Habitat : Les loris flammèchés sont communs dans les plaines, dans les savanes qui recouvrent les collines, dans les plantations de cocotiers ainsi que dans les mangroves. On les trouve également dans les forêts primaires et secondaires adjacentes, y compris dans les étroites bandes de forêts-galeries qui bordent les cours d'eau des contrées ouvertes. Occasionnellement, les loris flammèchés s'installent à proximité ou à l'intérieur des jardins de village. Ils peuvent grimper jusqu'à 800 mètres d'altitude.
Distribution : Ces oiseaux sont endémiques des îles Arus et du sud de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Trois sous-espèces sont officiellement reconnues : C.S. sintillata, la race nominale (sud de la Nouvelle-Guinée, à l'est de la Fly River, dans la partie papouasienne de l'île) - C.S. chloroptera (sud de la Nouvelle-Guinée, à l'ouest de la Fly et de la Noord River, dans la partie indonésienne de l'île) - C.S. rubifrons (uniquement dans les îles Aru).
Comportements : La plupart du temps, les loris flammèchés se déplacent en larges bandes pouvant parfois compter plus d'une trentaine d'individus. Dans ce cas-là on les trouve souvent en association avec des méliphages ou d'autres espèces de loris à proximité de grands arbres en floraison. De temps à autre, ils vivent également en couples ou en solitaire. Ils sont particulièrement visibles aux premières heures de la journée, lorsque les bandes survolent la canopée, parfois à de très grandes hauteurs dans le ciel. Les loris flammèchés ont un vol direct avec de rapides battements d'ailes. En dépit de cela, ils donnent l'impression de se déplacer lentement, presque de façon hésitante. Leur cou tendu et leurs rectrices largement déployées leur donne une allure en vol qui est tout à fait caractéristique. Les couples se livrent souvent à des acrobaties, tout en émettant de nombreux cris.
Nidification: Les nids sont généralement installés dans des trous d'arbres à une grande hauteur. Les mâles sont en état de se reproduire au mois de juillet. Des oisillons déjà bien développés ont été découverts en février. De tels indices ont permis de conclure que la nidification se déroulait en avril et en septembre. Ce sont les seuls renseignements que l'on détient en provenance du milieu naturel. En captivité, les loris flammèchés pondent 2 oeufs que les deux parents couvent à tour de rôle pendant environ 26 jours. A l'éclosion, les petits pèsent 7 ou 8 grammes et ont un long duvet gris-blanc, moins épais sur la tête. La durée du cycle de reproduction est très longue et peut excéder 80 jours. Malgré cela, il peut y avoir une deuxième ponte dans la saison.
Régime : Les loris flammèchés se nourrissent au sommet des arbres, les palmiers sagos, les scheffleras, les syzygiums et les brassaias étant parmi les plus appréciés. Ils y consomment du nectar, du pollen et des fruits. D'après Arndt, on suppose que quelques insectes viennent compléter ce régime majoritairement végétarien.
Protection / Menaces : Le lori flammèché n'est pas une espèce menacée. Au cours d'une étude réalisée dans le sud-est de la Nouvelle-Guinée, sa densité a été estimée à 20 oiseaux par kilomètre carré. Ses effectifs globaux avoisineraient 100 000 oiseaux.
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Parrots of the World, Joseph M. Forshaw
Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal
Avibase, Lepage Denis