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 La proventriculite

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moussa
Yann
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Yann
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Yann


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La proventriculite Empty
MessageSujet: La proventriculite   La proventriculite EmptySam 7 Jan 2012 - 18:05

LA PROVENTRICULITE


Citation :
Introduction :

A l'origine ne concernant que les perroquets Aras cette dégénérescence du système
neurovégétatif digestif s'est rapidement étendues à quasiment toutes les espèces
d'oiseau avec plus ou moins de fréquence et d'intensité.

C'est un syndrome de dépérissement de l'oiseau dont l'origine est une dilatation
inflammatoire au niveau du pro ventricule gastro-intestinal.

L'origine infectieuse de cette inflammation est mal déterminée, vraisemblablement
elle est multiple et fait intervenir une certaine synergie microbienne à la fois virale
(paramyxovirus) et bactérienne (mégabacteries).

Diagnostics différentiels :

Cette inflammation peut être due à un corps étranger ou à une tumeur responsable
d'une gastrite.
Il peut aussi parfois s'agir d'une parasitose nécessitant un simple traitement
vermifuge ou anti-protozoaire.

Si les deux cas précédents peuvent expliquer les cas isolés au sein d'un élevage il
sera impossible de les traiter.

Le facteur parasitaire qu'il s'agisse de vers ou de protozoaires lui peut être combattu
et guéri.

Enfin les candidoses peuvent provoquer les mêmes symptômes que la
proventriculite.

Ce qui expliquerait le rapprochement de l'évolution de cette maladie de celui d'une
mycose. Le candida albicans étant une levure pathogène micro organisme situé à la
frontière entre les champignons et les bactéries.
Il faudra dans ce cas utiliser un traitement antifongique à base de ketoconazole ou
de fluconazole.

Rappelons ici que a proventriculite peut aussi tout simplement être d'origine
digestive, sans paramètre infectieux, consécutive à une alimentation trop riche et
difficilement digérable (pâtées trop grasses ou excès de graines noires).
C'est dans ce cas un simple symptôme que l'on pourra faire disparaitre sans
conséquences systématiquement morbide pour l'oiseau.
Ce déséquilibre digestif étant évidement un facteur aggravant de la vrai
proventriculite à mégabactérie.

Symptômes :

Mise en boule fréquente
Plumage ébouriffé et rugueux
Amaigrissement progressif, bréchet saillant (« lame », « couteau »)
L'appétit et donc l'alimentation reste normale voir abondante
Ventre rouge et gonflé
Le bec prend parfois une couleur bleutée.
Diarrhée nauséabonde.
Fientes présentant des graines entières non digérées
L'autopsie révèle une Inflammation du pro ventricule qui se rempli de mucosités et
gonfle (hypertrophie). Il se dilate et se congestionne.
On observe parfois des régurgitations pouvant présenter des traces de sang ainsi
que des troubles d'ordre neurologique : difficultés à se percher, mouvements
anormaux de la tête, boiteries et autres troubles de la coordination.

Commentaires :

La maladie est de plus en plus fréquente et revêt des formes de plus en plus souvent
variables quand à sa transmission et à son évolution.
Même si la principale victime reste le canari, toutes les espèces d'oiseaux sont
concernées.
Le nombre d'espèces présentant de plus en plus souvent cette maladie est en
constante augmentation.
Un facteur génétique semble faire que certaine souches d'oiseaux y serait plus
sensible que d'autres.
La composante virale serait apparemment le plus souvent à l'origine du problème en
provoquant une dégénérescence neurologique du proventricule , du gésier et d'une
partie de l'intestin.
Les graines non broyées stagnent dans le système digestif et une fermentation
excessive favorise la chute de l'acidité gastrique(le ph passant de 2-3 à 6-7) et donc
le développement des microbes. L'acidification gastro-intestinale sera un des
moyens pour limiter l'évolution de la maladie.

C'est a ce niveau qu'interviennent les bactéries, souvent megabactérie (bactérie de
grande taille en forme de baguettes entourée d'un épais mucus) d'où l'autre non de
la proventriculite : la mégabactériose. L'évolution symptomatique de la maladie se
rapproche alors souvent de celui d'une infection par champignon mais il ne faut pas
s'y méprendre les antifongiques utilisés seuls ne seront d'aucun secours.

Cette flambée bactérienne dans les voies digestives ne serait donc déjà qu'une
infection secondaire au même titre que la plupart des colibacilloses et salmonelloses.
Les mégabactéries se comportant dans le cas de la proventriculite comme les
germes opportunistes précités.

Leur « opportunité » à elle étant la dégénerescence du pouvoir de contraction du
proventricule qui entraine stagnation d'aliments non digérés favorisant les
fermentations la diminution des sécrétions d'acide gastrique et donc la chute de
l'acidité digestive.

La proventriculite serait donc un nouvel exemple que si les infections secondaires
bactériennes sont bien la cause de la mort elles ne sont pas en fait à l'origine même
du problème. Il y a longtemps que je suis persuadé que les difficultés infectieuses
que nous rencontrons en élevage sont souvent liées à des infections primaires
virales ou a des variantes d'infections virales classiques dont les symptômes
atténués ou modifiés nous déroutent complètement vu les difficultés du diagnostic en
ornithologie.

Cela incrimine encore un peu plus les virus dont les capacités de mutations sont
surement à l'origine de ces « variantes » pathologiques de maladies classiques.
Par exemple nous connaissons depuis longtemps différentes variantes de la variole :
la forme foudroyante, la cutaneo-muqueuse etc....
Certaines forme à symptômes atténuées (pertes de plumes périocculaires
accompagnées de dépérissement) atteignent les adultes dés le début de la
reproduction voir même avant.

Evidemment lorsque l'on est en présence d'une infection virale primaire, on pourra
utiliser tout les antibiotiques existants cela ne servira qu'a éviter sur le moment
(quand on y arrive) l'infection secondaire et donc le décès de certains malades. Par
contre la virose responsable ne sera pas éradiquée et ce ne sera qu'une question de
temps pour que le problème se renouvelle voir s'intensifie.

Evolution :

L'évolution est parfois comparable à celle d'une mycose (champignon).
Cela étant vraisemblablement du à une surinfection par candidose.
La maladie évolue généralement sur 8 à 12 semaines, parfois moins chez les jeunes
en croissance (4 semaines) mais parfois plusieurs mois.
Sans traitement l'issu de la proventriculite à mégabactérie sera systématiquement la
mort.
Il s'agit d'une maladie qui lorsqu'elle est infectieuse n'est pas guérie. Les
thérapeutiques conduites par l'éleveur n'empêcheront pas les rechutes on peut alors
parler de maladie chronique.

Les améliorations s'apparentant à des phases de rémission c'est-à-dire des périodes
ou l'intensité des symptômes diminue.
En dehors de toute composante infectieuse, l'alimentation trop riche peut favoriser
l'apparition d'une proventriculite qui sera elle guérie par un traitement adéquat, mais
si périodiquement cette alimentation est renouvelée les oiseaux retomberont
malades. Il s'agit là plus d'une répétition de la pathologie que d'une chronicité.
La distension des parois du pro ventricule fini par aboutir à une sorte d'occlusion, la
paroi cède et les mucosités infectées mélangées aux aliments en cours de digestion
se déversent dans l'abdomen, ce qui entraine rapidement la mort par septicémie
(infection sanguine généralisée).

Le pro ventricule qui est une partie de l'estomac ne secrète plus correctement l'acide
gastrique nécessaire à la digestion des aliments.
Le tractus intestinal ne se faisant plus du fait de la dégénérescence de l'inervation du
pro ventricule, les aliments ne progresse plus dans les voies digestives et ne sont
plus broyés. Les aliments n'étant plus digérés l'assimilation des nutriments ne se fait
donc plus et l'oiseau meurt aussi souvent dans un état d'anorexie très important.
Même si le produit miracle n'existe pas plus pour la proventriculite que pour toutes
les autres maladies, ce n'est pas l'intensité des symptômes qui fait que l'oiseau est
condamné mais plutôt la composante infectieuse et donc l'intensité de l'infection
secondaire voir des surinfections.

En effet si l'origine du symptome n'est que digestive l'oiseau pourra être sauvé
même s'il présente des signes avancés de la maladie.

Contamination et incubation :

La voie de contamination n'est pas plus connue que la durée d'incubation.
Selon les cas et selon les élevages atteints, le nombre d'individus contaminés, leur
âge, la rapidité d'évolution de la maladie et la contagiosité sont très variables.
Evidemment la voie de contamination orale semble être privilégiée car cette maladie
est à classer dans les pathologies digestives. Cela n'a rien de très étonnant car la
voie orale représente de toute façon la voie de contamination de prédilection de la
majorité des pathologies ornithologiques par opposition à la voie aérienne qui reste
plus mineure.
Le facteur de contamination par porteurs sains de la maladie est évident.
On suspecte aussi une transmission entomophile (par les insectes).

Prévention :

-Hygiène et quarantaine (comme toujours !)
Un soin particulier devant être apporté à la propreté des litières et à l'usage de
traitements préventifs antiviraux en cours de quarantaine.
Je reformule pour être bien sur que l'information n'échappera a personne : l'infection
primaire étant du à un virus, la prévention antivirale devra être, avec l'hygiène
évidemment, au coeur de vos préoccupations pour vous protéger de cette maladie.
-Pro biotiques (ferments lactiques, reconstituant de la flore intestinale « barrière »,
levures et autres enzymes) distribués régulièrement voir en permanence même à
faibles doses.
-Evitez les excès de pâtées grasses et de graines oléagineuses notamment noires.
-Compléments de digestibilité (choline, sorbitol, betaine, inositol, pectines....),
hepatoprotecteurs et dépuratifs en cure régulières notamment dans les périodes
d'acclimatation alimentaires et les périodes de nourrissage des jeunes qui se
caractérisent par l'utilisation de pâtées très grasses et souvent supplémentées
(proteines, vitamines à fortes doses et autres énergisant).

Traitements :

La maladie à l'origine de l'inflammation bactérienne peut être considérée comme
incurable, d'où l'importance des compléments alimentaires de prévention ci-dessus.
Les antibiotiques ne permettant dans le meilleur des cas que des rémissions
passagères conduisant inévitablement à des rechutes avec aggravation,
l'antibiothérapie ayant généralement fatigué l'oiseau.
-Les seuls traitements utilisables étant ceux destinés à gérer les symptômes :
L'Inflammation (Anti inflammatoire), les mucosités (muco-fluidifiants : carbocystéine
et acétylcysteine), la mauvaise digestion (choline, sorbitol, betaine, inositol,
pectines....) et enfin la prolifération bactérienne dans les voies digestives
(acidification gastro-intestinale).
Concernant l'amélioration de la digestibilité la part des graines dans la ration
alimentaire doit si possible être limitée et l'apport de pectines et de kaolin sera très
bénéfique.
-L'iode et son pouvoir antiseptique gastro-intestinal entre autres anti-diarrhéiques
peut être utile.
-L'acide formique (1ml/litre d'eau de boisson) : c'est conservateur largement utilisé
par l'industrie alimentaire qui diminue le ph gastro-intestinal favorisant donc
l'acidification digestive ce qui compense la diminution symptomatique de la sécrétion
d'acide gastrique lors de la proventriculite et limite le développement des bactéries
opportunistes qui ont besoin d'un ph faible. Il est donc bénéfique pour de
nombreuses pathologies bactériennes notamment néonatales. (Salut au passage à
mon ami jean-michel E. qui m'a signalé la grande mode de ce principe actif préventif
en Belgique)
-vinaigre de cidre (1c. à soupe / litre 2 jours par semaine)
- certain utilisent des solutions d'esprit de sel (acide chlorhydrique)
-traitements vermifuge, anti protozoaires et antifongigues (ketoconazole ou
fluconazole) pour écarter les diagnostics différentiels et éviter les surinfections
concomitantes.

Conclusion :

La composante génétique détermine des souches d'oiseau de sensibilité variable, il
est donc évident que des porteurs sains sont responsables de la dissémination de la
maladie notamment d'un élevage à l'autre.
Tout les oiseaux ont dans leurs voies digestives des méga bactéries et autres
germes opportunistes comme les colibacilles et les salmonelles. Ils sont donc en
quelques sortes porteurs sains de ces microbes. Cela ne pose pas de problème
puisque ces germes ne deviendront pathogènes qu'à l' occasion d'un affaiblissement
immunitaire de l'oiseau. A nous de les maintenir en forme et de veiller à leur
capacités de résistance immunitaires.
La durée d'incubation parfois très longue et l'absence de médicaments efficaces
rend la meilleure des quarantaines totalement impuissante.
La composante virale de l'infection primaire responsable, fait que même les analyses
de fientes ne peuvent pas mettre en évidence la présence du microbe.
La qualité de l'alimentation, l'hygiène en général et en particulier au niveau des
litières sont donc dans ce cas plus que jamais à surveiller (en volière normalement
peuplée le risque est moins important).
Notre ignorance au sujet de la Contamination et de l'incubation est révélatrice de la
difficulté à identifier clairement non pas la maladie dont meurent les oiseaux mais la
véritable cause à l'origine de l'apparition de cette maladie.
On revient ainsi sur la piste des virus.
Néanmoins il est clair qu'un seul et unique responsable ne peut pas être désigné.
A des degrés différents plusieurs types de microbes peuvent être à l'origine de la
maladie et c'est cette diversité de causes qui explique la diversité des formes
évolutives de la maladie, de ses différents modes de contamination, des durées
d'incubation variables etc....
Si le virus n'est pas le seul coupable il est évident que son rôle d'initiateur est
souvent à mettre en cause.
Il faudra donc veiller à s'en préserver. J'espère que cette fois le clous est bien
enfoncé.
J'ai volontairement insisté lourdement sur la prévention antivirale car dans toutes les
documentations que j'ai consulté en préparant cet article, il n'est jamais question de
prévention à l'égard du paramyxovirus responsable de l'infection primaire à l'origine
de la mégabactériose qui ne reste elle que l'infection secondaire et non l'agent
causal qui est lui le véritable ennemi à combattre pour faire reculer cette maladie.
C'est peut être là la nouvelle piste apportée par cet article qui peut faire évoluer les
choses concernant cette maladie.
Vous aller me dire : « mais il n'y a pas de médicaments pour les virus ».
Il est vrai qu'en plus la difficulté d'identification de ces derniers en fait le « fourre
tout » idéal de la médecine qui se dit « moderne » mais qui n'en est pas moins
ignorante sur le sujet.
En plus, effectivement, l'arsenal thérapeutique antiviral même en médecine humaine
est extrêmement limité, à tel point qu'envisager d'utiliser des antiviraux humains pour
nos oiseaux reste aussi utopique que ruineux.
La solution pour la prévention peut venir des thérapeutiques alternatives comme
l'homéopathie et la phytothérapie qui toutes deux associées comme toujours à
l'hygiène permettront de mettre toutes les chances de son coté pour éviter la
présence de virus.
L'acidification préventive de l'eau de boisson et les ferments lactiques guarants de la
flore intestinale seront des mesures parallèles bénéfiques pour gérer l'équilibre
digestif indispensable à la santé de nos oiseaux.
Une autre piste peut être payante en présence de cas sévère c'est celle de
l'utilisation d'anti-inflammatoire.
Lors toute infection il y a une composante inflammatoire or dans le cas de la
proventiculite comme son nom l'indique le problème essentiel vient justement de
l'inflammation du pro ventricule.
Sans envisager d'utiliser directement les anti-inflammatoires chimiques humains là
encore l'utilisation de teintures végétales (harpagophytum) ou de mélanges
homéopathiques spécifiques pourra être d'un grand secours dans la gestion des cas
épidémiques et/ou violents.
Par contre si les anti-inflammatoires permettent de limiter l'inflammation du
proventricule, il ne faut pas croire qu'ils seront la solution.
Les oiseaux ne peuvent pas plus passer leurs vie sous anti-inflammatoire que sous
antibiotique.
L'ennemi n°1 reste l'infection primaire virale.
S'il ne doit vous rester qu'une seule information sur le sujet c'est : lutter contre les
virus que ce soit d'ailleurs concernant la proventriculite ou pour vous protéger de
nombreuses autres pathologies de l'élevage moderne.
Avec les virus vous venez de découvrir dans cette rubrique un autre de mes « bouc
émissaires » avec les antibiotiques. Ce qui me donne l'occasion de rappeler que
l'usage inapproprié d'antibiotique sans parler des blanchiments et encore moins de la
« supplémentation » permanente en antibiotiques sont autant de facteurs qui
fatiguent les oiseaux et notamment au niveau digestif et au niveau immunitaires.
Cela les rendant plus sensibles aux virus et plus fragile digestivement.
De là à dire que si l'on utilisait moins les antibiotiques à tord et à travers, on aurait
moins de problèmes avec la proventriculite il n'y a qu'un pas que je franchi en
précisant tout de même que ni l'antibioprévention ni les virus sont les seuls
responsables des maladies ornithologiques, mais qu'ils n'en sont pas moins deux
facteurs dont il faut très sévèrement se méfier.


sources : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Dernière édition par Yann le Ven 29 Juin 2012 - 11:40, édité 2 fois
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moussa
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MessageSujet: Re: La proventriculite   La proventriculite EmptySam 7 Jan 2012 - 19:17

C'est vraiment très complet,merci beaucoup.

C'est une satané maladie...
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Lolo
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MessageSujet: Re: La proventriculite   La proventriculite EmptySam 7 Jan 2012 - 19:39

Très bien décrit
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fefeye
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MessageSujet: Re: La proventriculite   La proventriculite EmptySam 7 Jan 2012 - 21:11

merci La proventriculite 478919852
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Béa
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MessageSujet: Re: La proventriculite   La proventriculite EmptySam 7 Jan 2012 - 21:22

Merci Yann pour cet article bien complet.... mais ca fait peur tout de même silent
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Yann
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MessageSujet: Re: La proventriculite   La proventriculite EmptyVen 24 Mai 2013 - 23:09

un autre article très instructif pour adapter notamment les apports alimentaires proposés aux sujets atteints.

Citation :

ARTICLE DU DOCTEUR DELESTRADE SUR LA PROVENTRICULITE


Après les généralités des premiers articles de la rubriques ont rentre enfin dans le
détail technique.
Il était cependant logique de commencer par un grand classique concernant
désormais potentiellement toutes les espèces :
La Proventriculite
Introduction :
A l'origine ne concernant que les perroquets Aras cette dégénérescence du système
neurovégétatif digestif s'est rapidement étendues à quasiment toutes les espèces
d'oiseau avec plus ou moins de fréquence et d'intensité.
C'est un syndrome de dépérissement de l'oiseau dont l'origine est une dilatation
inflammatoire au niveau du pro ventricule gastro-intestinal.
L'origine infectieuse de cette inflammation est mal déterminée, vraisemblablement
elle est multiple et fait intervenir une certaine synergie microbienne à la fois virale
(paramyxovirus) et bactérienne (mégabacteries).
Diagnostics différentiels :
Cette inflammation peut être due à un corps étranger ou à une tumeur responsable
d'une gastrite.
Il peut aussi parfois s'agir d'une parasitose nécessitant un simple traitement
vermifuge ou anti-protozoaire.
Si les deux cas précédents peuvent expliquer les cas isolés au sein d'un élevage il
sera impossible de les traiter.
Le facteur parasitaire qu'il s'agisse de vers ou de protozoaires lui peut être combattu
et guéri.
Enfin les candidoses peuvent provoquer les mêmes symptômes que la
proventriculite.
Ce qui expliquerait le rapprochement de l'évolution de cette maladie de celui d'une
mycose. Le candida albicans étant une levure pathogène micro organisme situé à la
frontière entre les champignons et les bactéries.
Il faudra dans ce cas utiliser un traitement antifongique à base de ketoconazole ou
de fluconazole.
Rappelons ici que a proventriculite peut aussi tout simplement être d'origine
digestive, sans paramètre infectieux, consécutive à une alimentation trop riche et
difficilement digérable (pâtées trop grasses ou excès de graines noires).
C'est dans ce cas un simple symptôme que l'on pourra faire disparaitre sans
conséquences systématiquement morbide pour l'oiseau.
Ce déséquilibre digestif étant évidement un facteur aggravant de la vrai
proventriculite à mégabactérie.
Symptômes :
Mise en boule fréquente
Plumage ébouriffé et rugueux
Amaigrissement progressif, bréchet saillant (« lame », « couteau »)
L'appétit et donc l'alimentation reste normale voir abondante
Ventre rouge et gonflé
Le bec prend parfois une couleur bleutée.
Diarrhée nauséabonde.
Fientes présentant des graines entières non digérées
L'autopsie révèle une Inflammation du pro ventricule qui se rempli de mucosités et
gonfle (hypertrophie). Il se dilate et se congestionne.
On observe parfois des régurgitations pouvant présenter des traces de sang ainsi
que des troubles d'ordre neurologique : difficultés à se percher, mouvements
anormaux de la tête, boiteries et autres troubles de la coordination.
Commentaires :
La maladie est de plus en plus fréquente et revêt des formes de plus en plus souvent
variables quand à sa transmission et à son évolution.
Même si la principale victime reste le canari, toutes les espèces d'oiseaux sont
concernées.
Le nombre d'espèces présentant de plus en plus souvent cette maladie est en
constante augmentation.
Un facteur génétique semble faire que certaine souches d'oiseaux y serait plus
sensible que d'autres.
La composante virale serait apparemment le plus souvent à l'origine du problème en
provoquant une dégénérescence neurologique du proventricule , du gésier et d'une
partie de l'intestin.
Les graines non broyées stagnent dans le système digestif et une fermentation
excessive favorise la chute de l'acidité gastrique(le ph passant de 2-3 à 6-7) et donc
le développement des microbes. L'acidification gastro-intestinale sera un des
moyens pour limiter l'évolution de la maladie.
C'est a ce niveau qu'interviennent les bactéries, souvent megabactérie (bactérie de
grande taille en forme de baguettes entourée d'un épais mucus) d'où l'autre non de
la proventriculite : la mégabactériose. L'évolution symptomatique de la maladie se
rapproche alors souvent de celui d'une infection par champignon mais il ne faut pas
s'y méprendre les antifongiques utilisés seuls ne seront d'aucun secours.
Cette flambée bactérienne dans les voies digestives ne serait donc déjà qu'une
infection secondaire au même titre que la plupart des colibacilloses et salmonelloses.
Les mégabactéries se comportant dans le cas de la proventriculite comme les
germes opportunistes précités.
Leur « opportunité » à elle étant la dégénerescence du pouvoir de contraction du
proventricule qui entraine stagnation d'aliments non digérés favorisant les
fermentations la diminution des sécrétions d'acide gastrique et donc la chute de
l'acidité digestive.
La proventriculite serait donc un nouvel exemple que si les infections secondaires
bactériennes sont bien la cause de la mort elles ne sont pas en fait à l'origine même
du problème. Il y a longtemps que je suis persuadé que les difficultés infectieuses
que nous rencontrons en élevage sont souvent liées à des infections primaires
virales ou a des variantes d'infections virales classiques dont les symptômes
atténués ou modifiés nous déroutent complètement vu les difficultés du diagnostic en
ornithologie.
Cela incrimine encore un peu plus les virus dont les capacités de mutations sont
surement à l'origine de ces « variantes » pathologiques de maladies classiques.
Par exemple nous connaissons depuis longtemps différentes variantes de la variole :
la forme foudroyante, la cutaneo-muqueuse etc....
Certaines forme à symptômes atténuées (pertes de plumes périocculaires
accompagnées de dépérissement) atteignent les adultes dés le début de la
reproduction voir même avant.
Evidemment lorsque l'on est en présence d'une infection virale primaire, on pourra
utiliser tout les antibiotiques existants cela ne servira qu'a éviter sur le moment
(quand on y arrive) l'infection secondaire et donc le décès de certains malades. Par
contre la virose responsable ne sera pas éradiquée et ce ne sera qu'une question de
temps pour que le problème se renouvelle voir s'intensifie.
Evolution :
L'évolution est parfois comparable à celle d'une mycose (champignon).
Cela étant vraisemblablement du à une surinfection par candidose.
La maladie évolue généralement sur 8 à 12 semaines, parfois moins chez les jeunes
en croissance (4 semaines) mais parfois plusieurs mois.
Sans traitement l'issu de la proventriculite à mégabactérie sera systématiquement la
mort.
Il s'agit d'une maladie qui lorsqu'elle est infectieuse n'est pas guérie. Les
thérapeutiques conduites par l'éleveur n'empêcheront pas les rechutes on peut alors
parler de maladie chronique.
Les améliorations s'apparentant à des phases de rémission c'est-à-dire des périodes
ou l'intensité des symptômes diminue.
En dehors de toute composante infectieuse, l'alimentation trop riche peut favoriser
l'apparition d'une proventriculite qui sera elle guérie par un traitement adéquat, mais
si périodiquement cette alimentation est renouvelée les oiseaux retomberont
malades. Il s'agit là plus d'une répétition de la pathologie que d'une chronicité.
La distension des parois du pro ventricule fini par aboutir à une sorte d'occlusion, la
paroi cède et les mucosités infectées mélangées aux aliments en cours de digestion
se déversent dans l'abdomen, ce qui entraine rapidement la mort par septicémie
(infection sanguine généralisée).
Le pro ventricule qui est une partie de l'estomac ne secrète plus correctement l'acide
gastrique nécessaire à la digestion des aliments.
Le tractus intestinal ne se faisant plus du fait de la dégénérescence de l'inervation du
pro ventricule, les aliments ne progresse plus dans les voies digestives et ne sont
plus broyés. Les aliments n'étant plus digérés l'assimilation des nutriments ne se fait
donc plus et l'oiseau meurt aussi souvent dans un état d'anorexie très important.
Même si le produit miracle n'existe pas plus pour la proventriculite que pour toutes
les autres maladies, ce n'est pas l'intensité des symptômes qui fait que l'oiseau est
condamné mais plutôt la composante infectieuse et donc l'intensité de l'infection
secondaire voir des surinfections.
En effet si l'origine du symptome n'est que digestive l'oiseau pourra être sauvé
même s'il présente des signes avancés de la maladie.
Contamination et incubation :
La voie de contamination n'est pas plus connue que la durée d'incubation.
Selon les cas et selon les élevages atteints, le nombre d'individus contaminés, leur
âge, la rapidité d'évolution de la maladie et la contagiosité sont très variables.
Evidemment la voie de contamination orale semble être privilégiée car cette maladie
est à classer dans les pathologies digestives. Cela n'a rien de très étonnant car la
voie orale représente de toute façon la voie de contamination de prédilection de la
majorité des pathologies ornithologiques par opposition à la voie aérienne qui reste
plus mineure.
Le facteur de contamination par porteurs sains de la maladie est évident.
On suspecte aussi une transmission entomophile (par les insectes).
Prévention :
-Hygiène et quarantaine (comme toujours !)
Un soin particulier devant être apporté à la propreté des litières et à l'usage de
traitements préventifs antiviraux en cours de quarantaine.
Je reformule pour être bien sur que l'information n'échappera a personne : l'infection
primaire étant du à un virus, la prévention antivirale devra être, avec l'hygiène
évidemment, au coeur de vos préoccupations pour vous protéger de cette maladie.
-Pro biotiques (ferments lactiques, reconstituant de la flore intestinale « barrière »,
levures et autres enzymes) distribués régulièrement voir en permanence même à
faibles doses.
-Evitez les excès de pâtées grasses et de graines oléagineuses notamment noires.
-Compléments de digestibilité (choline, sorbitol, betaine, inositol, pectines....),
hepatoprotecteurs et dépuratifs en cure régulières notamment dans les périodes
d'acclimatation alimentaires et les périodes de nourrissage des jeunes qui se
caractérisent par l'utilisation de pâtées très grasses et souvent supplémentées
(proteines, vitamines à fortes doses et autres énergisant).
Traitements :
La maladie à l'origine de l'inflammation bactérienne peut être considérée comme
incurable, d'où l'importance des compléments alimentaires de prévention ci-dessus.
Les antibiotiques ne permettant dans le meilleur des cas que des rémissions
passagères conduisant inévitablement à des rechutes avec aggravation,
l'antibiothérapie ayant généralement fatigué l'oiseau.
-Les seuls traitements utilisables étant ceux destinés à gérer les symptômes :
L'Inflammation (Anti inflammatoire), les mucosités (muco-fluidifiants : carbocystéine
et acétylcysteine), la mauvaise digestion (choline, sorbitol, betaine, inositol,
pectines....) et enfin la prolifération bactérienne dans les voies digestives
(acidification gastro-intestinale).
Concernant l'amélioration de la digestibilité la part des graines dans la ration
alimentaire doit si possible être limitée et l'apport de pectines et de kaolin sera très
bénéfique.
-L'iode et son pouvoir antiseptique gastro-intestinal entre autres anti-diarrhéiques
peut être utile.
-L'acide formique (1ml/litre d'eau de boisson) : c'est conservateur largement utilisé
par l'industrie alimentaire qui diminue le ph gastro-intestinal favorisant donc
l'acidification digestive ce qui compense la diminution symptomatique de la sécrétion
d'acide gastrique lors de la proventriculite et limite le développement des bactéries
opportunistes qui ont besoin d'un ph faible. Il est donc bénéfique pour de
nombreuses pathologies bactériennes notamment néonatales. (Salut au passage à
mon ami jean-michel E. qui m'a signalé la grande mode de ce principe actif préventif
en Belgique)
-vinaigre de cidre (1c. à soupe / litre 2 jours par semaine)
- certain utilisent des solutions d'esprit de sel (acide chlorhydrique)
-traitements vermifuge, anti protozoaires et antifongigues (ketoconazole ou
fluconazole) pour écarter les diagnostics différentiels et éviter les surinfections
concomitantes.
Conclusion :
La composante génétique détermine des souches d'oiseau de sensibilité variable, il
est donc évident que des porteurs sains sont responsables de la dissémination de la
maladie notamment d'un élevage à l'autre.
Tout les oiseaux ont dans leurs voies digestives des méga bactéries et autres
germes opportunistes comme les colibacilles et les salmonelles. Ils sont donc en
quelques sortes porteurs sains de ces microbes. Cela ne pose pas de problème
puisque ces germes ne deviendront pathogènes qu'à l' occasion d'un affaiblissement
immunitaire de l'oiseau. A nous de les maintenir en forme et de veiller à leur
capacités de résistance immunitaires.
La durée d'incubation parfois très longue et l'absence de médicaments efficaces
rend la meilleure des quarantaines totalement impuissante.
La composante virale de l'infection primaire responsable, fait que même les analyses
de fientes ne peuvent pas mettre en évidence la présence du microbe.
La qualité de l'alimentation, l'hygiène en général et en particulier au niveau des
litières sont donc dans ce cas plus que jamais à surveiller (en volière normalement
peuplée le risque est moins important).
Notre ignorance au sujet de la Contamination et de l'incubation est révélatrice de la
difficulté à identifier clairement non pas la maladie dont meurent les oiseaux mais la
véritable cause à l'origine de l'apparition de cette maladie.
On revient ainsi sur la piste des virus.
Néanmoins il est clair qu'un seul et unique responsable ne peut pas être désigné.
A des degrés différents plusieurs types de microbes peuvent être à l'origine de la
maladie et c'est cette diversité de causes qui explique la diversité des formes
évolutives de la maladie, de ses différents modes de contamination, des durées
d'incubation variables etc....
Si le virus n'est pas le seul coupable il est évident que son rôle d'initiateur est
souvent à mettre en cause.
Il faudra donc veiller à s'en préserver. J'espère que cette fois le clous est bien
enfoncé.
J'ai volontairement insisté lourdement sur la prévention antivirale car dans toutes les
documentations que j'ai consulté en préparant cet article, il n'est jamais question de
prévention à l'égard du paramyxovirus responsable de l'infection primaire à l'origine
de la mégabactériose qui ne reste elle que l'infection secondaire et non l'agent
causal qui est lui le véritable ennemi à combattre pour faire reculer cette maladie.
C'est peut être là la nouvelle piste apportée par cet article qui peut faire évoluer les
choses concernant cette maladie.
Vous aller me dire : « mais il n'y a pas de médicaments pour les virus ».
Il est vrai qu'en plus la difficulté d'identification de ces derniers en fait le « fourre
tout » idéal de la médecine qui se dit « moderne » mais qui n'en est pas moins
ignorante sur le sujet.
En plus, effectivement, l'arsenal thérapeutique antiviral même en médecine humaine
est extrêmement limité, à tel point qu'envisager d'utiliser des antiviraux humains pour
nos oiseaux reste aussi utopique que ruineux.
La solution pour la prévention peut venir des thérapeutiques alternatives comme
l'homéopathie et la phytothérapie qui toutes deux associées comme toujours à
l'hygiène permettront de mettre toutes les chances de son coté pour éviter la
présence de virus.
L'acidification préventive de l'eau de boisson et les ferments lactiques guarants de la
flore intestinale seront des mesures parallèles bénéfiques pour gérer l'équilibre
digestif indispensable à la santé de nos oiseaux.
Une autre piste peut être payante en présence de cas sévère c'est celle de
l'utilisation d'anti-inflammatoire.
Lors toute infection il y a une composante inflammatoire or dans le cas de la
proventiculite comme son nom l'indique le problème essentiel vient justement de
l'inflammation du pro ventricule.
Sans envisager d'utiliser directement les anti-inflammatoires chimiques humains là
encore l'utilisation de teintures végétales (harpagophytum) ou de mélanges
homéopathiques spécifiques pourra être d'un grand secours dans la gestion des cas
épidémiques et/ou violents.
Par contre si les anti-inflammatoires permettent de limiter l'inflammation du
proventricule, il ne faut pas croire qu'ils seront la solution.
Les oiseaux ne peuvent pas plus passer leurs vie sous anti-inflammatoire que sous
antibiotique.
L'ennemi n°1 reste l'infection primaire virale.
S'il ne doit vous rester qu'une seule information sur le sujet c'est : lutter contre les
virus que ce soit d'ailleurs concernant la proventriculite ou pour vous protéger de
nombreuses autres pathologies de l'élevage moderne.
Avec les virus vous venez de découvrir dans cette rubrique un autre de mes « bouc
émissaires » avec les antibiotiques. Ce qui me donne l'occasion de rappeler que
l'usage inapproprié d'antibiotique sans parler des blanchiments et encore moins de la
« supplémentation » permanente en antibiotiques sont autant de facteurs qui
fatiguent les oiseaux et notamment au niveau digestif et au niveau immunitaires.
Cela les rendant plus sensibles aux virus et plus fragile digestivement.
De là à dire que si l'on utilisait moins les antibiotiques à tord et à travers, on aurait
moins de problèmes avec la proventriculite il n'y a qu'un pas que je franchi en
précisant tout de même que ni l'antibioprévention ni les virus sont les seuls
responsables des maladies ornithologiques, mais qu'ils n'en sont pas moins deux
facteurs dont il faut très sévèrement se méfier.

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danie-reu
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MessageSujet: la proventriculite   La proventriculite EmptySam 25 Mai 2013 - 4:38

Merci Yann pour les infos.
C'est pas rassurant!
Je donne assez régulièrement des gouttes Océférol
(Aliment complémentaire pour oiseaux de compagnie).
Qu'en pensez-vous, est-ce bon ?
Je commence a avoir peur avec cette maladie.
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Yann
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MessageSujet: Re: La proventriculite   La proventriculite EmptySam 25 Mai 2013 - 12:45

Pour rappel il existe désormais un test de dépistage

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L'océférol est conseillé comme complément en vue de mettre des oiseaux en reproduction pour augmenter le taux de fertilité, car riche en vitamine E.
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MessageSujet: Re: La proventriculite   La proventriculite Empty

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