Psittacose ou chlamydiose :
La psittacose (ou chlamydiose) est la maladie des perroquets la plus connue et la plus redoutée car il s’agit d’une maladie contagieuse de l’animal à l’homme, qui dégénère en zoonose. Les symptômes sont : Diarrhées, Conjonctivites, Difficultés respiratoires, Symptômes nerveux, Anorexie, Vomissements. L’infection est souvent muette et le perroquet est ainsi nommé « porteur sain ». Le traitement consistera à administrer la molécule « tétracycline » à travers la nourriture ou l’eau sur une période d’un mois à 45 jours.
Maladie de Pacheco
Elle est causé par un virus de l’herpès, provoquant d’importantes lésions au foie les amenant à mourir en quelques jours. Cette maladie est liée aux importations, et peut engendrer des porteurs sain chez les perroquets (souvent les conures). Les oiseaux contaminés présentent les symptômes suivants : Mal-être général, Diarrhée jaunâtre caractéristique, ou la mort rapide et ans symptômes. Il n’existe pas de traitement efficace. L’acyclovir est une molécule pouvant diminuer la contagion entre perroquets mais est inefficace sur les sujets déjà atteints.
Maladie du bec et des plumes des psittacidés : PBFD
La Maladie du bec et des plumes des psittacidés (PBFD) est causé par un virus « circovirus », qui provoque chez les psittacidés infectés de graves altérations de plumage. Les plumes de poussent plus ou difficilement (les pennes ne sortent plus du follicule ou sont étriqués), et il peut y avoir des hémorragies à la base du plumage. L’oiseau semble ainsi déplumé. Le bec et les griffes peuvent pousser anormalement et deviennent plus fragiles. La PBFD provoque ainsi une chute globale du système immunitaire des psittacidés, et les rend sensible à n’importe quelle infection. L’évolution de la maladie est chronique et touche principalement les Cacatoes. La forme aigüe est violente et touche les espèces plus petites comme les inséparables. Les symptômes sont de graves hépatites et la mort. Le diagnostic est aisé, il faut observer les lésions typiques du plumage, et on confirme le diagnostic avec un test par sondes moléculaires (PCR) sur un simple échantillon de sang. Il n’existe pas de traitement actuellement.
Syndrome de la dilatation du proventricule ou PPD, ou PDDS
C’est une maladie virale qui provoque une paralysie progressive du proventricule et engendre des lésions nerveuses. Les perroquets infectés régurgitent et ne digèrent pas les graines qui se retrouvent dans les fientes. Il n’existe aucuns traitements pour cette maladie, hormis l’administration d’une alimentation riche et liquide, et par des soins pour les infections secondaires (induites par le PPD).
Notre article :La Dilatation du proventricule des Psittacidés (PPDS / PDD)
Polyomavirus
C’est une maladie virale qui touchent particulièrement les jeunes perroquets EAM avant le sevrage. Les symptômes sont : Gosier jamais complètement dégagé, Abattement général, Diarrhée, Anorexie, Hémorragie sous cutanée. La mort surviendra 2 à 3 jours après les premiers symptômes constatés. Le polyomavirus peut se transmettre à travers les fientes, les sécrétions nasales et la poussière de plumes, et ces dernières peuvent contaminer l’eau et la nourriture. Les parents souvent « porteur sain » du virus le transmettrons aux petits.
Chez les perruches ondulées, la maladie (polyomavirus) se présente différemment. En plus de présenter les précédents symptômes, elle peut engendrer une altération du plumage similaire à la maladie PBFD. Ces deux maladies sont à la base de la pathologie appelé couramment « mue Française ». Il n’existe aucun traitement efficace, mais il existe un vaccin difficile d’accès. Le diagnostic s’établit à travers le test PCR sur échantillon de sang, ou avec un fragment d’organe. Les sujets positifs mais asymptomatiques devront être isolés et exclus de toute reproduction et cela jusqu’à ce qu’ils soient négatifs après les tests suivant, sous 90 à 120 jours.