Il existe un grand nombre de conventions internationales qui réglementent soit la conservation des habitats, soit la capture ou le commerce. La plupart d’entre elles portent sur un nombre limité d’espèces et surtout concernent un nombre restreint de pays (comme la Convention sur l’ours polaire, la Convention de Barcelone sur la protection de la Méditerranée, la Convention de Berne sur la protection du patrimoine naturel en Europe ou la Convention sur la protection de la faune dans les Caraïbes). Certains accords permettent la coopération en matière de répression du braconnage. C’est le cas par exemple de la Convention de Lusaka sur la coopération entre les pays d’Afrique australe.
Certaines conventions sont directement liées à la protection des espèces menacées et ont une portée mondiale comme par exemple :
– Convention sur la biodiversité : signée en 1992, elle est en vigueur dans 181 États. Elle a pour but la conservation de la diversité biologique de la planète, l’utilisation durable de ses éléments constitutifs et le partage équitable des avantages qui découlent de l’utilisation des ressources génétiques, à des fins commerciales ou autres.
– Convention de Washington (ou CITES) : signée en 1973, elle est en vigueur dans 155 États. Elle a pour but de réglementer le commerce international des espèces menacées d’extinction afin d’éviter que ce commerce n’entraîne leur disparition. Le transport à travers les frontières et le commerce sont soumis à une réglementation très stricte et requiert la présentation de permis ou certificats.
Cette convention réglemente le commerce d’environ 4 900 espèces animales et les classe en 3 catégories. La première regroupe les espèces très menacées pour lesquelles tout commerce est interdit. Des dérogations sont possibles si les animaux ont été reproduits en captivité ou si ils sont transportés à des fins non-commerciales (recherche scientifique par exemple). Elle concerne environ 500 espèces. La deuxième regroupe les espèces qui pourraient être menacées par le commerce si celui-ci n’était pas contrôlé. Leur commerce est possible mais dans la limite de quotas annuels déterminés de façon à ce que l’exploitation ne compromette pas leur survie (environ 4 200 espèces). La troisième comporte des espèces menacées dans certains pays. Leur commerce est possible, mais soumis à des contrôles (environ 200 espèces concernées).