Le sevrage est une étape très difficile à passer.
L’oisillon devra, petit à petit, apprendre à se nourrir seul. Cela peut paraître facile, mais si on ne prend pas quelques précautions, la mort des jeunes risque d’être inéluctable.
Afin que cette transition se passe dans les meilleures conditions :
=> Avant la sortie des jeunes du nid, il est impératif de changer le fond de cage. Il est naturellement impensable de laisser les jeunes picorer leur nourriture dans un « nid » de microbes. Cette opération est très importante car les oisillons picoreront partout tout ce qu’ils peuvent trouver.
=> Nos jeunes oiseaux ont été nourris avec une patée fabriquée par les parents et la transition vers les graines est nécessaire. Au plus vite nos oisillons mangeront des graines, plus vite ils seront sortis d’affaire. Il est nécessaire de leur apporter une patée à l'oeuf riche en protéine et de l'eau toujours fraiche.
Le changement de régime alimentaire va provoquer des désagréments comme des dérèglements intestinaux . Pour faciliter la digestion on peut leur apporter du gritt contenant beaucoup de charbon de bois.
Le sevrage provoque une diminution de l’immunité de nos oiseaux. Certaines maladies en profitent pour faire leur apparition et, entre autre, la lankestérellose peut faire des ravages dans nos élevages. A cet effet, un produit fonctionne très bien : L’Océcoxyl. En administration 3 jours semaine du sevrage jusqu’à la mue ( 80 gouttes par litre d’eau ou 5 gouttes par fontaine d’expo.)
Afin de soulager le foie, de temps à autre, un peu d’Ocecholine ou de Sedochol est conseillé. Ce sont en effet de très bons correcteurs alimentaires.
Un apport de vitamines de temps s'avère utile à cette période.