En cette période de fêtes propices aux films d'aventures, voilà quelques recherches qui invitent au voyage.
Tout le monde connaît aujourd’hui l’image du pirate de légende à l'anneau dans l'oreille buvant du rhum et maniant le sabre marin, à l'œil borgne caché par un bandeau noir, un avant-bras remplacé par un crochet, une jambe de chair remplacée par une jambe de bois… et un perroquet lui trônant sur l’épaule!
L’association entre l’image du pirate et celle des perroquets semble être devenue populaire suite au roman d’aventures écrit par Robert Louis Stevenson, «L’Ile au Trésor», en 1883, un ouvrage destiné principalement aux enfants. Le perroquet du pirate Long John Silver y est pour ainsi dire omniprésent.
Aucune des innombrables histoires de pirates qui avaient inondé la littérature depuis la fin du 17è siècle n’associait ainsi l’image du perroquet à celle des pirates, boucaniers et autres flibustiers, bien que des perroquets y soient parfois mentionnés à titre d’anecdote.
les perroquets fascinaient les pirates par leur ramage aux mille couleurs. Ils considéraient aussi ces oiseaux comme utiles durant les longs mois de navigation.
Ils lui attribuaient des talents de météorologue pensant qu'ils étaient capables de prédire les changements soudain du temps. S'ils se lissaient les plumes, c'etait signe d'orage ; s'ils parlaient sans cesse ou s'agitaient pendant la nuit, c'était signe d'un temps incertain.
Ils étaient aussi trés attirés par leurs capacités de vocalisation! Ce don de parler comme un humain, et de reproduire la musique et les chansons leurs apportaient un peu d'animation durant les longs voyages solitaires.
Ils affectionnaient particulièrement les amazones dont celui à front bleu, mais aussi les différentes espèces de aras comme le rauna.
Bonnes fêtes de fin d'année à vous tous.
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Eleveur amateur perroquets et perruches.