On partait une semaine et on a décidé de prendre notre oiseau en voiture (2 X 900 km)
Une petite cage juste adaptée au siège arrière qui a servi durant toute la semaine avec beaucoup à gruger et des sorties pour voler dans une longue pièce.
Pour la route (et le reste) tout s'est passé au delà de ce que j'espérais. L'essentiel pour lui semble qu'il soit avec nous et participe.
Observer la route durant plus de dix heures l'a occupé et n'a pas produit de frustration d'enfermement. Je l'ai surpris à gazouiller en se plumant.
Si c'est à refaire je placerais des barreaux plus épais et munis de stries pour l'accroche des ongles. Et aussi des cales un peu ^partout sur la cage pour l'empêcher de cliquoter.
Il avait déjà effectué des courts trajets (60 km) en voiture et cela a du aider pour ce long voyage. Au final il est intéressant d'apprendre à ses oiseaux à vivre des contextes différents. Cela renforce leurs capacité à gérer sereinement de nouvelles expériences.
Avec notre rosalbin, ce sont les longues séances de câlins qui lui permettent de se réassurer et de gérer l'inconnu. On a aussi créé avec lui une forme de langage composé de sons et de sifflements qu'il utilise souvent durant la journée. Ce ''langage'' sert aussi à le rassurer sur le fait qu'il n'est jamais mis de côté.
Nos oiseaux ont un grand besoin de communiquer (et d'être entendu), c'est un point qu"il ne faut pas négliger. Et leur apprendre que les sifflements permettent de le faire (autant que les cris) permet de faire fortement baisser le niveau sonore !