Nez bouché (rosalbin)

Bonjour

depuis deux semaines notre jeune rosalbin semble de plus en plus avoir les narines bouchées.

Aucun écoulement repérable (cela se voit vite car les plumes couvrent les entrées) mais cela va en s'accentuant.

Voilà une semaine qu'il y a un deuxième humidificateur afin de fonctionner en permanence au dessus de 30 %. Au départ nous avions espéré que cela dégagerais les narines mais ce n'est pas le cas.

Quel traitement pourrions nous mettre en place ?

Merci pour vos retours.

C'est gênant pour lui ou pas? Il respire le bec ouvert?

lalie45 a écrit:

C'est gênant pour lui ou pas? Il respire le bec ouvert?

Me bec ouvert non, par contre la gêne apparaît quand il sort certains sons, là on entend clairement que les conduits sont encombrés. Depuis hier j'ai l'impression que se voix est devenue plus grave  (ou plus granuleuse) comme lorsque nous parlons dans le nez suite à un rhume.

Pour le reste tout est comme d'habitude et il bouge bien, joue, et est plein d'enthousiasme pour tout ce qui l'attire.

Juste plus souvent des fientes liquides.

Peut-être peux-tu lui donner des infusions de thym ?

as tu essayé de mettre dans ton humidificateur, quelques gouttes d’eucalyptus dans la pièce ou tu as l'oiseau mais par contre je pense que le mieux c'est un véto car l'eucalyptus va lui faire du bien mais pas le guérir

Il est évident que le mieux est un avis par un vétérinaire ayant des compétences pour soigner les oiseaux.
Les causes de ce désagrément peuvent avoir des origines diverses: nutritionnelles , bactériennes , virales ou fongiques pour ne citer que les plus fréquentes.

Même bien nourri , ce dont je ne doute pas ,les graines sont déficientes en vitamine A qui est importante pour le système respiratoire ( et la vision aussi ).
La vitamine A peut se trouver sous deux formes : le rétinol ( autre nom de la vitamine A ) ou sous sa forme de précurseur , le béta-carotène.
La vitamine A se trouve dans les huiles de poisson ( foie de morue par exemple ) , les œufs .
Le béta-carotène dans les légumes crus comme la carotte , le chou frisé ( chou kale ), le pissenlit , les épinards.
Il peut exister un risque de surdosage de cette vitamine principalement avec le rétinol et un moindre risque avec le béta-carotène.
Si ton oiseau apprécie les légumes crus que je t'ai cité il faut  profiter de lui en mettre à disposition.

Comme Rachel et Elisa24 ont suggéré l'utilisation de l'humidificateur peut améliorer la situation en l'utilisant en tant qu'aérosol-thérapie en lui incorporant divers produits soit sous forme de quelques gouttes d'huile essentielles des plantes citées par Rachel et Elisa24.
Des produits moins naturels peuvent aussi être employés mais le dosage est plus délicat et souvent obtenu avec prescription médicale ou préparation magistrale faite par le vétérinaire.

Il m'est arrivé d'utiliser dans mon humidificateur 2 produits habituellement utilisés pour les humains en inhalation : le pérubore et le balsolène la situation c'était améliorée dans ma pièce d'élevage ou 2 oiseaux présentaient quelques signes respiratoires.

Une hygrométrie qui n'est pas comprise entre 40% et 70% n'est pas souhaitable pour les oiseaux comme pour les humains.

Merci pour toutes ces précisions

On arrive à maintenir 35% et utilisant 4/5 l /jour car une structure bois avec un poêle à bois et un chauffage électrique c'est très sec.

On a déjà  obtenu une amélioration en plaçant un perchoir en hauteur dans la douche de manière à ce qu'il reste sec mais respire la vapeur d'eau (quand nous nous douchons). L'air trop sec semble bien l'origine du problème.

Je me demande s'il n'y a pas moyen d'utiliser l'espace clos de la cage lors de son sommeil (il y a un toit  et un coupon de tissus qui ferme le tout ) pour ''aromatiser'' l'air.

A part ce souci il pète la forme ... qq photo de cet aprem

Ici on voit bien que les narines ne coulent pas. (Sinon les plumettes devant foncent très vite)

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Il est venu peler les fruit avec nous (pour la pomme là c'est foutu pour nous) C'est un bon plan pour le motiver à manger du cru et un peu à la fois on y arrive....

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Qu'est ce qu'il est beau !

C'est vrai , il est magnifique, j'adore.

Ah oui il est très beau !

Surveille cependant bien ses narines, ouf il n'est plus gêné

Qq un connait il la posologie de l'extrait de l'huile de pamplemousse à utiliser pour un oiseau en difficulté ?

merci

Les dosages sont différents selon les personnes qui en utilisent
et bien sûr selon la taille de l'oiseau
On n'en met pas dans l'eau de boisson l'epp se dilue mal, donc
plutôt dans la gamelle de fruits et légumes
Tu veux sans doute lui faire une cure pour renforcer ses défenses
immunitaires ?

Mike2 a écrit:

Qq un connait il la posologie  de l'extrait de l'huile de pamplemousse à utiliser pour un oiseau en difficulté ?

merci

Moi j'en donne une goutte à mon petit E.T. tous les jours pendant une semaine chaque mois (posologie prescrite par Margaux Deman).

Les dosages sont différents selon les personnes qui en utilisent

Bonjour,

effectivement apres qq recherches sur le net je trouve du X 20 en dosage!

et bien sûr selon la taille de l'oiseau

oui et non car si c'est dans l'eau c'est juste une proportion eau/EPP à respecter (qq soit la taille de l'oiseau) Sauf que..... plus un piaf est petit plus il consomme de l'eau (tt proportions gardées)

On n'en met pas dans l'eau de boisson l'epp se dilue mal

Avec le citro biotic on n'a pas ce souci

Moi j'en donne une goutte à mon petit E.T. tous les jours pendant une semaine chaque mois (posologie prescrite par Margaux Deman).

Comment procèdes tu pour lui donner une goute ?  Quel poids fait il ?

Pour le citro Biotic (EPP) c'est 45 gouttes / jr pour les humains

Ramené à un piaf de 100 g qui consommerait 15 % de son poids en eau / jour alors il faudrait lui fournir une boisson avec 4,3 goutes/litre.

Mais  au final il ingérerait seulement 0,064 partie d'une goute ( 1/700 ieme de 45 goutes si on part de un humain = 70 kg)

De fait quand tu parles d'une goute  cela me semble énorme (par rapport à ce qui est prescrit pour les humains) A cette dose (45 g en trois prises) certaines personnes se plaignent déjà de brûlures d'estomac.

Autrefois j'ai eu la mauvaise idée de  prendre qq goutes non diluées et bonsoir les brûlures dans la bouche et la gorge. Ce n'est pas anodin comme produit.

E.T pèse 40 g mais Margaux m'a dit de mettre la goutte dans son eau de boisson même s'il ne boit pas tout bien sûr. En effet, elle m'dit qu'il fallait que ce soit très dilué. Je mets une goutte pour environ 10 cl d'eau

Exact pour les doses, c'est pour cela que je n'ai pas voulu me prononcer
Mais personnellement je lui mettrais 3 gouttes dans sa gamelle

En ''grattant'' sur le sujet c'est ce dont j'ai pris conscience:
Nous (je me compte avec) utilisons des huiles essentielles ou des compléments sans vraiment faire attention au dosage alors que ce sont des molécules très actives.

Hors, respecter la posologie cela demande beaucoup de rigueur et chaque détail à son importance. Comme (entre autre)  la concentration du produit qui varie d'une marque à l'autre, de l'action que l'on désire mette en place (traitement de fond ou curatif ? ), les autres produits utilisés en parallèle..etc...

De plus les infos trouvées reposent essentiellement sur des expériences menées d'une manière empirique par des éleveurs qui manquent parfois d'objectivité et sont trop ''à fond'' dedans.

Après on ne mène pas une campagne préventive de la m^me manière si on a 100 oiseaux ou 10.

Compliqué....    

Oui bien compliqué !
En curatif je n' y crois pas trop, ou du moins juste pour un oiseau un
peu faible
L'epp est plus utilisé en préventif, pour renforcer les défenses immunitaires
Un antibiotique.... je n'y crois guère !

Mike2 a écrit:

En ''grattant'' sur le sujet c'est ce dont j'ai pris conscience:
Nous (je me compte avec) utilisons des huiles essentielles ou des compléments sans vraiment faire attention au dosage alors que ce sont des molécules très actives.

Hors, respecter la posologie cela demande beaucoup de rigueur et chaque détail à son importance. Comme (entre autre)  la concentration du produit qui varie d'une marque à l'autre, de l'action que l'on désire mette en place (traitement de fond ou curatif ? ), les autres produits utilisés en parallèle..etc...

De plus les infos trouvées reposent essentiellement sur des expériences menées d'une manière empirique par des éleveurs qui manquent parfois d'objectivité et sont trop ''à fond'' dedans.

Après on ne mène pas une campagne préventive de la m^me manière si on a 100 oiseaux ou 10.

Compliqué....    

je lisais sans oser intervenir!
Merci Mike2 de préciser l'utilisation des huiles essentielles!
Ce n'est pas anodin, il faut savoir que pour un homme, pas plus de trois gouttes diluées dans une cuillère à café de miel,ou dans une cuillère d"huile neutre, et trois fois jours maximum, selon l'huile essentielle ! Un rhume, se soigne par une dépose du bout du doigt d'une goutte de menthe poivrée, sur l'entrée des fleurs ( commissure des narines !
Les huiles pour certaine s’ingèrent , d'autres pas!
On ne traite JAMAIS un enfant de moins de 3 ans avec.

Alors pour 1 oiseaux , la dose devra être infinitésimal !

je suis "guérisseur" comme disent mes visiteurs! Je pratique l'usage des plantes ( 300 plantes pour 150 affections ). J'ai des recettes de mes aïeux ( herboristes de 1459 à 1912 ), qui soignaient les animaux et les hommes . L'usage des huiles essentielles reste réservé à des personnes avertis, pas à l'auto - médication! . L'argent colloïdal est un de mes produits phares pour des blessures purulentes.



( la fleur parle, la plante guérit ) une demie gousse d'ail dans l'eau de boisson est un très bon antiseptique! le vinaigre de cidre une panacée ( soigne l'arthrose, l'huile vierge d'avocat reconstruit le cartilage en médecine on vous donnera de la Claspiedinne c'est un extrait d'avocat) , rétabli la flore intestinale etc etc.

@+

Merci Keko pour ces précisions très importantes sur les huiles essentielles
notamment
L'epp existe sous plusieurs formes de pourcentages à ce que j'ai lu,
comme disait Mike, les dosages sont très variables d'un article à l'autre
alors attention !
Très intéressantes les plantes pour soulager les maux !

Je vous met un extrait d'article trouvé sur le net, je précise qu'il ne s'agit pas d'huile
essentielle, mais bien de l'extrait de pépin de pamplemousse
Comme tu disais Keko les doses sont très faibles :



Utilisé en bain de bouche pour les aphtes , en application cutané pour l'acné , en gargarisme pour les maux de gorge ou dans un verre d'eau pour les infections digestives : doucement mais sûrement, l'extrait de pépins de pamplemousse (EPP) devient un incontournable de nos armoires à pharmacie.

A ne pas confondre avec l'huile essentielle de pamplemousse, l'extrait de pépins a été découvert il y a une trentaine d'années par un médecin américain qui avait constaté que les pépins des agrumes ne se décomposaient pas dans son tas de compost. En poussant ses recherches, il a ainsi découvert qu'ils sont résistants aux champignons et aux bactéries et qu'un de leurs composés phytochimiques les rend efficaces dans la lutte contre de nombreux germes.
Bien choisir votre extrait de pépins de pamplemousse

L'extrait de pépins de pamplemousse est un concentré des composés actifs des pépins : ceux-ci sont séchés avec la pulpe puis réduits en poudre. Cette poudre est ensuite diluée dans de l'eau pure et distillée. Mais attention : les produits ne doivent pas être trop dilués sinon ils ne seront pas efficaces aux doses recommandées et vous risquez de douter de leur efficacité. Pour bien choisir votre extrait :

• Vérifiez que le produit est composé de pépins de Citrus paradisii (le pamplemousse originel)

• Votre EPP doit contenir au moins 33% d'extrait de pépins de pamplemousse.

• Vérifiez qu'il n'y a pas d'ajout de conservateurs comme le chlorure de benzéthonium par exemple.

• Préférez les produits purs, sans ajout de vitamine C.
Comment l'utiliser ?

Plusieurs études ont montré l'efficacité de l'EPP contre une variété de bactéries et de microbes. Il agit en attaquant les parois cellulaires des bactéries et des champignons, de sorte qu'ils n'aient plus de soutien structurel. En outre, il a comme avantage considérable de ne pas provoquer d'effets secondaires.

Aux Etats-Unis, de nombreux hôpitaux l'utilisent à des doses concentrées pour lutter contre les maladies nosocomiales. En Allemagne ou au Danemark, les éleveurs en ajoutent à la nourriture des animaux pour éviter l'utilisation d'antibiotiques. En France, il est essentiellement prescrit par les naturopathes pour soigner les infections digestives, les problèmes dentaires, les infections intestinales, les maux hivernaux ou encore les candidoses et mycoses.

Candidoses et mycoses : elles sont dues au développement de champignons (comme le Candida Albicans par exemple) dans l'organisme. Bien menée, une cure d'EPP permet de se libérer de ces levures de façon massive. Cette cure se fait sur 6 semaines.

Le dosage : première semaine, 5 à 10 gouttes d'EPP diluées dans un verre d'eau, une fois par jour. Deuxième semaine, même dosage deux fois par jour. Troisième semaine, même dosage 3 fois par jour. Puis diminution du dosage sur les 3 semaines suivantes.

En cas de mycose des ongles ou de pied d'athlète, déposez 1 à 2 gouttes d'EPP pur ou dilué dans une cuillère d'huile sur l'ongle touché. A renouveler trois fois par jour.

Infections digestives (gastrite, ulcère...) : elles sont dues la plupart du temps à la prolifération d'une bactérie appelée Hilobacter pylori dans la muqueuse gastrique. De nombreuses études ont montré l'efficacité de l'EPP pour l'éliminer.

Le dosage : 3 à 15 gouttes diluées dans un verre d'eau à renouveler deux à trois fois par jour. Commencer par le dosage le plus faible et observer les réactions de l'organisme avant d'augmenter progressivement ce dosage.

En règle générale, la prise d'EPP à ce dosage est efficace pour tous les types d'inflammation qui marquent la réaction de l'organisme à une agression : stomatite (inflammation des muqueuses de la bouche), arthrite, rhinite ou vaginite.

Pour les infections intestinales prenez 10 à 15 gouttes d'EPP diluées dans un verre d'eau trois fois par jour, jusqu'à disparition des symptômes.

Problèmes dentaires (dents, gencives, plaque dentaire...) : l'EPP se révèle efficace pour assainir la bouche et lutter contre les micro-organismes qui s'y incrustent.

Le dosage : faites un bain de bouche avec 4 à 5 gouttes d'EPP diluées dans un verre d'eau après chaque brossage des dents.

Vous pouvez également utiliser du fil dentaire préalablement trempé dans quelques gouttes d'EPP diluées.

Maux de l'hiver : en cas d'angine , faites un gargarisme avec 10 gouttes d'EPP dans un verre d'eau tiède, à renouveler trois fois par jour. En cas de rhume, avalez 15 gouttes diluées dans un verre d'eau ou de jus de fruit, trois fois par jour dès l'apparition des symptômes.

Alors pour 1 oiseaux , la dose devra être infinitésimal !

Keko bonjour,

merci de nous faire partager ta grande connaissance du sujet .

Avec les oiseaux il reste également à déterminer l'impact (et la tolérance) à la médication qui est appliquée. La vitesse de fonctionnement du métabolisme doit être une donnée importante dans la réactivité d'un organisme par rapport à un autre.

C'est un des soucis que l'on a quand on essaye de soigner les tortues, tout est très lent et le retour positif des soins (quand ils fonctionnent) met du temps à se manifester. De fait ce n'est très ''confortable'' pour le soigneur.

Je lis que les oiseaux ont tendance à cacher les symptômes de leurs maladies et là aussi cela ne facilite pas une bonne évaluation.

pour mon cher et tendre Voyou je lui donne un fin morceau d'ail cru quand je cuisine et non d'une pipe qu'est ce qu'il aime ça