Jön, Conure Soleil

Très belle expérience avec Jöhn

il est resté collé à nous, sauf à un moment, il m'a mordillé l'oreille un peu fort, je l'ai réprimandé, et il est allé bouder sur une branche,

si je peux me permettre une remarque (constructive)

En extérieur on ne peut pas se permettre de faire un truc et qu'ensuite notre piaf aille prendre de la distance un certain temps. Tony mon rosalbin, en sortant tout les jours sur l'épaule, a mis plus d'un an pour ne plus me blesser les oreilles. C'était léger mais assez pour avoir des petites croûtes.

Juste je donnais un coup d'épaule en disant ''Non !'' et en  le faisant partir. Avec un piaf, si il y a un clash, cela se gère sur trente secondes max. Ce qui suit ne sert à rien, inutile d'en faire plus, c'est la répétition qui va lui permettre d'assimiler que  son comportement lui porte préjudice (coupure de la relation).

Ceci dit c'est super d'avoir cette complicité

Autre point: à part le fait qu'ils veulent être avec nous, les oiseaux ne demandent pas d'être en totale liberté sur de longues périodes. Des fois lors d'une sortie c'est à peine si ils ont envie de voler et je sers essentiellement de perchoir. (mais il faudrait peut être faire une exception pour les grands aras qui semblent infatigables)

Aujourd'hui, Jön a ramassé les concombres avec nous, et il a coupé les fanes des carottes qu'on essayait d'arracher.
Il reste énormément sur l'épaule (ou sur le dos quand on est penché longtemps), et effectivement il ne vole pas beaucoup, si ce n'est pour rejoindre celui qui s'est éloigné de lui, mais on voit que ça ne lui est pas naturel.
On a maintenant une belle complicité, quelques humains qu'il connait bien ont le droit de le gratouiller, mais pas tous, et il a même mordu ma soeur, ce qui est signe qu'il sait ce qui est bon.
Il goûte aussi de plus en plus de fruits et légumes, peut-être parce qu'il se détend et prend le temps, peut-être parce que depuis qu'il a goûté la prune, il a vu que ça pouvait être très bon.

De retour à la maison, il appelle Pepsi, qui lui répond, et ils commencent à cohabiter, comme sur cette photo où on le voit avec Hector (inséparable) et Pepsi.
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Le pauvre Jön a bien du mal à suivre les insé et Pepsi dans le salon, qui volent quand même plus élégamment, mais ça lui fait du bien. Et quand il vient se percher sur mon épaule, les autres voient que ce n'est pas aussi dangereux que ça...
Même si Pepsi sera sans nul doute bien mieux avec une femelle, c'est un peu dommage qu'il parte alors que tous s'entendent enfin.

Jön et Hector, devant la gamelle de graines germées, et toujours à contre-jour.



C'est amusant de voir Jön s'affirmer avant de laisser un peu de place à son camarade.

Ah oui et son camarade est téméraire, ça tombe bien !

Dommage que Pepsi s'en aille si tous s'entendent si bien.